1
Alléluia !
De tout cœur je rendrai gr
âce au Seigneur
dans l’assemblée, parm
i les justes.
2
Grandes sont les œ
uvres du Seigneur ;
tous ceux qui les
aiment s’en instruisent.
3
Noblesse et beaut
é dans ses actions :
à jamais se maintiendr
a sa justice.
4
De ses merveilles il a laiss
é un mémorial ;
le Seigneur est tendr
esse et pitié.
5
Il a donné des v
ivres à ses fidèles,
gardant toujours mém
oire de son alliance.
6
Il a montré sa f
orce à son peuple,
lui donnant le dom
aine des nations.
7
Justesse et sûreté, les œ
uvres de ses mains,
sécurité, to
utes ses lois,
8
établies pour toujo
urs et à jamais,
accomplies avec droit
ure et sûreté !
9
Il apporte la délivr
ance à son peuple ; †
son alliance est promulgu
ée pour toujours :
saint et redout
able est son nom.
10
La sagesse commence
avec la cr
ainte du Seigneur. †
Qui accomplit sa volonté en
est éclairé.
À jamais se maintiendr
a sa louange.
Commentaire
Vision du Temple
Et ce sont encore huit chapitres de cette veine qu’il faudrait lire pour décrypter la symbolique des mesures et proportions. Il y a bien une nourriture spirituelle là-derrière, mais pas pour l’entrepreneur pressé de bâtir le Royaume.
De plus, pour apprécier ce que décrit le prophète en des termes si précis qu’ils donnent le tournis au lecteur, il faut être un Hébreu, exilé en terre babylonienne.
Et donc avoir connu l’importance centrale du temple de Jérusalem pour la vie du croyant; la présence du Tout-Puissant, là dans cet édifice sacré, c’est le cœur, le centre vivant et vivifiant de la foi.
Mais ce temple a été détruit, et l’exilé est en contact douloureux avec la civilisation triomphante de ses geôliers.
La libération promise et le retour au pays annoncé s’accompagnent ici d’une description minutieuse d’un temple qui sera le centre du pays retrouvé, de la ville sainte et de la relation restaurée avec le Seigneur.
La symétrie parfaite de l’édifice et sa magnificence parlent de la grandeur et de la sainteté de son Maître qui l’habite.
Il me semble que Jésus nous a donné une vision différente de ce qui fait le centre de la foi, de ce qui manifeste la présence de Dieu …
Pourtant, exilés dans une civilisation qui accole à tant de productions artistiques le mot «cultes» («film-culte», «mélodie-culte») et boude «notre culte», nous nous accrochons à nos temples, à nos habitudes de pierre et d’horaires – comme si la présence de Dieu ne pouvait s’incarner que dans nos réalisations passées – et pas à ce qu’il nous est demandé de chercher pour vivre aujourd’hui l’appel de Dieu