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Par ton nom, Dieu, sauve-moi,4
Dieu, entends ma prière,5
Des étrangers se sont levés contre moi, †6
Mais voici que Dieu vient à mon aide,8
De grand cœur, je t’offrirai le sacrifice,9
Oui, il m’a délivré de toute angoisse :Temps ordinaire
Jeudi
Deuxième épître à Timothée, Chap. 1, v. 1-7
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
Accorde-nous, Seigneur,
une foi fervente, une fidèle espérance.
Accorde-nous un amour qui pardonne,
une vraie charité.
Accorde-nous une vie d’actions de grâces et une mort dans la paix.
Accorde-nous la joie de la louange,
dans la communion des saints,
par le Christ, notre Seigneur.
Toi, lève-toi !
Commentaire
Faiblesse – force
Le ton intime et personnel du début de ce passage montre que l’apôtre et Timothée ne sont pas que de simples collègues, mais qu’ils partagent une grande affection. L’apôtre recentre ensuite son propos sur leur mission commune plus importante que leur belle amitié.
Mais l’évocation de cette mission, loin d’être un joyeux clin d’œil complice, s’inscrit sur un arrière-fond, à première vue, un peu doloriste où dominent des termes tels que : peur, honte, souffrance, emprisonnement (verset 8).
Cette toile de fond plutôt terne, qui, à vue humaine, a un goût d’échec, ne fait par contraste que mieux mettre en évidence le lieu réel de la force, du succès et de la joie de vivre, à savoir la grâce de Dieu qui se traduit par la victoire sur la mort et la perspective de la vie éternelle.
Ce contraste ne va pas sans faire écho à cette affirmation paradoxale de Paul : « Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort ! »
Comme l’expression reviendra à plusieurs reprises, ce rappel de l’œuvre de Dieu, accomplie en Jésus-Christ, est qualifié de « dépôt ».
Et l’apôtre n’a de cesse de recentrer Timothée sur ce dépôt reçu, porté en soi et à transmettre plus loin.
Dans les préoccupations qui mobilisent aujourd’hui nos Eglises et nos paroisses, il serait profitable de mesurer la place qu’occupe le souci du maintien et de la transmission du « dépôt » !