2
À toi, Die
u, nous rendons grâce ; †
nous rendons grâce, et ton n
om est proche :
on procl
ame tes merveilles !
3
« Oui, au mom
ent que j’ai fixé,
moi, je juger
ai avec droiture.
4
Que s’effondrent la t
erre et ses habitants :
moi seul en ai pos
é les colonnes !
5
« Aux arrogants, je d
is : Plus d’arrogance !
et aux impies : Ne levez p
as votre front !
6
Ne levez pas votre fr
ont contre le ciel,
ne parlez pas en le pren
ant de haut ! »
7
Ce n’est pas du lev
ant ni du couchant,
ni du désert, que vi
ent le relèvement.
8
Non, c’est Die
u qui jugera :
il abaisse les uns, les a
utres il les relève.
9
Le Seigneur tient en m
ain une coupe
où fermente un v
in capiteux ;
il le verse, et tous les imp
ies de la terre
le boir
ont jusqu’à la lie.
10
Et moi, j’annoncer
ai toujours
dans mes hymnes au Die
u de Jacob : †
11
« Je briserai le fr
ont des impies, *
et le front du j
uste s’élèvera ! »
Commentaire
«Le mot qui tue»
Réconciliation... Réconciliation? Réconciliation! Et pas avec n’importe qui: avec Dieu lui-même!
N’empêche que ce mot reste pour nous difficile à intégrer dans nos vies.
Certes, nous sommes de nouvelles créatures, en Christ, nous dit Paul. Mais nous restons humains, et la réconciliation n’est pas une mince affaire, même avec Dieu.
D’ailleurs, le développement que nous lisons ici est ardu à comprendre. Peut-être pourrions-nous dire plus simplement, sans entrer dans le domaine du sacrifice - dont nous connaissons peu les tenants et aboutissants - que la crucifixion et la mort que Jésus a vécues étaient normalement destinées à des gens reconnus coupables. Jésus avait donc là le statut de pécheur.
La Bonne Nouvelle est qu’il a pris ce statut sur ses épaules et l’a revêtu à notre place, assumant ainsi notre humanité et nos manquements.
Sa mort ET sa résurrection sont réconciliation entre Dieu et nous.
Reste que ce mot nous heurte: nous rêvons d’une justice qui punisse les coupables et protège les justes. Faut-il donc que nous acceptions tout, que nous pardonnions tout? Commençons plutôt à nous réconcilier avec nous-mêmes et avec Dieu, en intégrant la Bonne Nouvelle dans notre vie. Le reste viendra de lui-même.