2
Que le Seigneur te réponde au jo
ur de détresse,
que le nom du Dieu de Jac
ob te défende.
3
Du sanctuaire, qu’il t’env
oie le secours,
qu’il te soutienne des haute
urs de Sion.
4
Qu’il se rappelle to
utes tes offrandes ;
ton holocauste, qu’il le tro
uve savoureux.
5
Qu’il te donne à la mes
ure de ton cœur,
qu’il accomplisse to
us tes projets.
6
Nous acclamerons ta victoire
en arborant le n
om de notre Dieu. *
Le Seigneur accomplira
to
utes tes demandes.
7
Maintenant, je le sais :
le Seigneur donne la vict
oire à son messie ; *
du sanctuaire des cieux, il lui répond
par les exploits de sa m
ain victorieuse.
8
Aux uns, les chars ; aux a
utres, les chevaux ;
à nous, le nom de notre Die
u : le Seigneur.
9
Eux, ils pl
ient et s’effondrent ;
nous, debo
ut, nous résistons.
10
Seigneur, donne au r
oi la victoire !
Réponds-nous au jo
ur de notre appel.
Commentaire
Jésus reste-t-il encore question ouverte pour moi ?
Jésus va confondre les pharisiens par cette question concernant l’identité du Messie. Si le Christ ne devait être qu’un simple homme, qui n’existerait que bien longtemps après la mort de David, comment son aïeul pouvait-il l’appeler Seigneur ? Ils pensent avoir tout dit en le déclarant fils de David. Qu’il l’est, chacun le sait : la foule, les aveugles le crient dans les rues et chacun attend « le héros national » de la postérité de David !
Jésus ne contredit pas cette attente, mais en citant le psaume 110, il ouvre des horizons insoupçonnés à ses auditeurs aux vues étroites et bornées. En effet c’est parfois tellement plus simple et rassurant de vivre de certitudes, de réponses toutes faites. Comme à tous ceux qui ont marché à sa suite, il nous appartient de nous demander sérieusement, avant toutes choses : « Que pensons-nous de Christ ? » Jésus nous pose question. Il nous pose cette question. Quel seigneur est-il pour nous ? Un seigneur trop humain qui n’est que la projection de mes désirs troubles ? Un seigneur trop divin qui ne voit rien de mes souffrances et mes combats ?
Est-il pour moi le Dieu qui s’est fait chair et m’appelle à vivre à son image : dans, par et pour l’amour de Dieu et de mes frères ? Que ne vienne jamais ce jour où j’en aurai fini de me poser des questions sur Jésus ! Car ce que je pense de lui va déterminer toute mon existence.