2
Dieu, tu es mon Dieu,
je te ch
erche dès l’aube : *
mon âme a s
oif de toi ;
après toi langu
it ma chair,
terre aride, altér
ée, sans eau.
3
Je t’ai contempl
é au sanctuaire,
j’ai vu ta f
orce et ta gloire.
4
Ton amour vaut mie
ux que la vie :
tu seras la lou
ange de mes lèvres !
5
Toute ma vie je v
ais te bénir,
lever les mains en invoqu
ant ton nom.
6
Comme par un festin je ser
ai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dir
ai ta louange.
7
Dans la nuit, je me souvi
ens de toi
et je reste des he
ures à te parler.
8
Oui, tu es ven
u à mon secours :
je crie de joie à l’
ombre de tes ailes.
9
Mon âme s’att
ache à toi,
ta main dr
oite me soutient.
Commentaire
Une double part de ton esprit
Elisée a bien reçu la force de la part de Dieu pour être prophète à la suite d’Elie. Le manteau d’Elie en est une marque, comme si Elisée revêtait avec lui les qualités de son maître. Et de ce manteau il peut faire le même signe que son maître : partager l’eau, créer le passage, ouvrir le chemin.
Il sait aussi, assurément, que son maître est enlevé en Dieu, et qu’il ne sert à rien de partir à sa recherche. Sa certitude, malgré son deuil et sa peine, sa conviction qu’il faut se mettre à l’œuvre sans regarder en arrière, est un deuxième signe de l’Esprit qui l’habite.
Et, signe de vie, il purifie l’eau de la magnifique oasis qu’est Jéricho. Peu importe l’étrangeté du geste (certes le sel tue un certain nombre d’éléments mauvais dans l’eau, mais l’eau salée n’est guère agréable à boire ni pour les humains ni pour les plantes…), l’essentiel est dans le résultat que Dieu offre par l’entremise de son prophète : « J’assainis » cette eau qui portera désormais vie et fertilité.