17
Pour moi, je cr
ie vers Dieu ;
le Seigne
ur me sauvera. *
18
Le soir et le mat
in et à midi,
je me pl
ains, je suis inquiet.
Et Dieu a entend
u ma voix,
19
il m’app
orte la paix. *
Il me délivre dans le comb
at que je menais ;
ils étaient une fo
ule autour de moi.
20
Que Dieu ent
ende et qu’il réponde,
lui qui r
ègne dès l’origine, *
à ceux-là qui ne ch
angent pas,
et ne cr
aignent pas Dieu.
21
Un traître a porté la m
ain sur ses amis,
profan
é son alliance : †
22
il montre un vis
age séduisant,
mais son cœ
ur fait la guerre ; *
sa parole est plus su
ave qu’un parfum,
mais elle
est un poignard.
23
Décharge ton fardea
u sur le Seigneur :
il prendra s
oin de toi. *
Jam
ais il ne permettra
que le j
uste s’écroule.
24
Et toi, Dieu, tu les précipites au f
ond de la tombe, †
ces hommes qui t
uent et qui mentent. *
Ils s’en iront dans la f
orce de l’âge ;
moi, je m’appu
ie sur toi !
Commentaire
Du culte renouvelé à la terre de délices
Double constat initial : Dieu n'a pas changé (il continue d'aimer son peuple) et le peuple non plus (il continue de tromper son Dieu). Tout va bien, on est en terrain connu ! C'est vrai, mais… est-ce une raison pour en rester là ?
Evidemment pas !
Une fois de plus, la déception divine, sinon sa colère, vient de l'incohérence des croyants. Ils rendent certes un culte, mais camouflent leur réalité économique en matière de dîme. Rappelez-vous Ananias et Saphira (Actes 5). Ce faisant, ils trompent les autres et Dieu.
Ils trompent les autres en ce sens que les moyens ne sont pas donnés au temple pour assurer la nourriture des pauvres ; ils trompent Dieu en ne répondant pas correctement aux prescriptions et ordonnances divines.
Et ils le font jusqu'au bout : pensant que Dieu les avait mis dans cette situation de dénuement (le v. 11 semble indiquer qu'on est en situation de famine), ils lui cachent encore ce qu'ils lui doivent. Alors qu'ils ne se rendent pas compte qu'ils s'y sont mis eux-mêmes et l'aggravent encore par leur manière de vivre la relation avec Dieu.
Il faut donc frapper un grand coup : « mettez-moi à l'épreuve… » (v. 10b). Autrement dit, mettez en pratique ce que je demande, même pour la mauvaise raison de me mettre à l'épreuve, et vous verrez !
Une fois encore, c'est la question de la cohérence de ma foi dans la vie de chaque jour. La confiance est toujours un échange réciproque, entre nous et avec Dieu aussi. La terre de délices n'est pas loin !