1
Dans ma détresse, j’ai crié vers le Seigneur,2
Seigneur, délivre-moi de la langue perfide,3
Que t’infliger, ô langue perfide,4
La flèche meurtrière du guerrier,5
Malheur à moi : je dois vivre en exil *6
Trop longtemps, j’ai vécu parmi ces gens7
Je ne veux que la paix, mais quand je parle
Commentaire
Quand il n’est pas question de compétence!
Au bord du lac, Jésus entre une nouvelle fois en contact avec ses disciples. C’est la troisième fois qu’il leur apparaît depuis le matin de Pâques… et c’est la troisième fois que ceux-ci ne le reconnaissent pas! On dirait qu’ils le font exprès.
Ce n’est pas le seul domaine où les disciples ne brillent pas par leurs compétences.
Au niveau de la pêche, ce travail qu’ils sont censés maîtriser, ils ne sont guère meilleurs… Ils passent toute la nuit sur le lac sans rien prendre! Là encore, on pourrait croire qu’ils le font exprès…
Au petit matin, les disciples n’ont rien à offrir à celui qui se présente à eux. Le Ressuscité vient donc à leur aide en leur demandant quelque chose. Grâce à sa consigne, le Christ leur permet de ne pas rentrer bredouilles.
Malgré sa vitesse de réaction, son tempérament et ses compétences supposées de nageur, Pierre, qui n’a pas hésité à se jeter à l’eau, se fait à nouveau souffler la priorité par le disciple bien-aimé, qui est le premier à reconnaître le Seigneur.
A travers le repas préparé sur le feu, le Christ se dévoile comme celui qui donne en abondance. Il est source de vie.
«Il crée un surplus de biens là où règne la précarité et ouvre ainsi aux siens un nouvel espace de vie, placé sous le signe de la plénitude.» (Jean Zumstein)