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Les cieux proclament la gloire de Dieu,3
Le jour au jour en livre le récit4
Pas de paroles dans ce récit,5
mais sur toute la terre en paraît le message6
tel un époux, il paraît hors de sa tente,7
Il paraît où commence le ciel, †Temps ordinaire
Samedi
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
O Seigneur,
toi notre seul refuge et notre unique espérance,
donne-nous la force
de nous consacrer infatigablement à ton service,
dans un grand amour pour toi et pour nos frères et sœurs,
jusqu’au jour où nous parviendrons
à la vision bienheureuse de ta face,
et où tu essuieras toutes larmes de nos yeux,
dans le Royaume éternel de Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur.
Seigneur, mon Dieu, je crie vers toi
Commentaire
Lucide, diplomate et prophétique : la belle Abigaïl !
Prompte et prudente, Abigaïl prend au sérieux la menace que représente un David éconduit et vexé.
Osée aussi ! Voici une femme… – et c’est fort, dans la mentalité biblique ! – qui enseigne David et l’encourage à se montrer à la hauteur de sa vocation. Elle parle en prophète (vv. 28 à 31) !
Dans le récit de la caverne (ch. 24), le « frein de sécurité éthique » de David tient à sa conscience religieuse, à son respect pour l’oint du Seigneur – terreur sacrée et tachycardie (24,6) !
Alors que dans notre récit, par la rencontre avec Abigaïl, c’est Dieu qui freine : la tentation d’en finir avec ce Nabal n’eût pas été circonvenue par les seules forces humaines.
Dans les récits bibliques, les rencontres ne sont jamais anodines : à travers elles, c’est Dieu qu’on rencontre, dans la simplicité de son action et malgré la complexité infinie de notre nature et de nos choix.
Cette politesse orientale, raffinée et diplomatique, garantit à chaque interlocuteur la reconnaissance de sa place et le respect de son rôle ; elle témoigne, dans le registre esthétique, du mystère divin de toute rencontre humaine, même difficile.