1
Chantez au Seigne
ur un chant nouveau,
chantez au Seigne
ur, terre entière,
2
chantez au Seigneur et béniss
ez son nom !
De jour en jour, proclam
ez son salut,
3
racontez à tous les pe
uples sa gloire,
à toutes les nati
ons ses merveilles !
4
Il est grand, le Seigneur, hautem
ent loué,
redoutable au-dess
us de tous les dieux :
5
néant, tous les die
ux des nations !
Lui, le Seigne
ur, a fait les cieux :
6
devant lui, splende
ur et majesté,
dans son sanctuaire, puiss
ance et beauté.
7
Rendez au Seigneur, fam
illes des peuples
rendez au Seigneur la gl
oire et la puissance,
8
rendez au Seigneur la gl
oire de son nom.
Apportez votre offrande, entr
ez dans ses parvis,
9
adorez le Seigneur, éblouiss
ant de sainteté :
tremblez devant lu
i, terre entière.
10
Allez dire aux nations : « Le Seigne
ur est roi ! »
Le monde, inébranl
able, tient bon.
Il gouverne les pe
uples avec droiture.
11
Joie au ciel ! Ex
ulte la terre !
Les masses de la m
er mugissent,
12
la campagne tout enti
ère est en fête.
Les arbres des forêts d
ansent de joie
13
devant la face du Seigne
ur, car il vient,
car il vient pour jug
er la terre.
Il jugera le m
onde avec justice, *
et les peuples sel
on sa vérité !
Commentaire
La vision ultime
Le dernier chapitre de Zacharie est comme la répétition de l’histoire de l’exil du peuple en Babylonie, mais transposée à la fin des temps, juste avant la restauration définitive attendue du règne de Dieu.
Peut-être qu’il y a un lieu en nous qui peut déjà vivre ce royaume de Dieu!
Ce lieu que ni la nuit, ni le jour, ni la guerre, ni les rumeurs, ni les crises économiques, ni la faim, ni la soif ne peuvent perturber. Nous avons tous entendu les histoires de ces gens qui ont vécu l’enfer et qui ont su garder un espace de liberté, un espace d’espérance, comme si le ciel avait déjà sa place dans leur cœur. Cette liberté intérieure a certainement été conquise au prix d’âpres combats, mais quelle richesse, quelle force, quel cadeau pour les autres, que leur témoignage!
Durant notre existence, notre être intérieur est pris dans des combats qui bien souvent le dépassent. Il y a comme des ennemis, des puissances maléfiques qui s’en prennent à nous, qui nous divisent intérieurement, qui saccagent nos certitudes et nous malmènent.
Une partie de notre être vit comme en exil, loin de sa source, loin de ses origines. Nous sommes comme divisés, écartelés jusqu’aux profondeurs de notre être …
Jusqu’au jour où Dieu vient pour nous sauver, pour faire fuir toutes ces forces maléfiques qui nous habitent, pour réunifier ce qui a été divisé, nous ramener vers notre unité originelle et finalement habiter lui-même au cœur de notre être.
Il n’y aura ce jour-là plus besoin de froid pour connaître le chaud, d’obscurité pour connaître la lumière. Nous serons pleinement unis à la vie de Dieu.