28 juillet 2018
Samedi 28 Juillet 2018
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Semaine
Samedi
Complément
Ps 119, 105-112
105 Ta parole est la lumière de mes pas,
la lampe de ma route.
106 Je l’ai juré, je tiendrai mon serment,
j’observerai tes justes décisions.
107 J’ai vraiment trop souffert, Seigneur ;
fais-moi vivre selon ta parole.
108 Accepte en offrande ma prière, Seigneur :
apprends-moi tes décisions.
109 À tout instant j’expose ma vie :
je n’oublie rien de ta loi.
110 Des impies me tendent un piège :
je ne dévie pas de tes préceptes.
111 Tes exigences resteront mon héritage,
la joie de mon cœur.
112 Mon cœur incline à pratiquer tes commandements :
c’est à jamais ma récompense.
Lectures du jour
Sujets de prière
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Oraison
O Dieu,
qui dans ta patience et ton amour
diffères les châtiments dus à nos infidélités,
rachète-nous du mal mortel
et donne-nous de mettre à profit
le délai que tu nous accordes,
pour corriger en nous ce qui te déplaît;
au nom de Jésus-Christ, notre Sauveur.
Cantique 119 (du recueil Alléluia)
Heureux celui qui suit le bon chemin
Commentaire
Raconte, raconte encore ! …
Le cantique de Moïse est une méditation lyrique sur l’histoire d’Israël comme on en retrouve plusieurs autres attribués à différents personnages bibliques : cantiques dits d’Anne mère de Samuel, de Marie, de Zacharie et Siméon dans le Nouveau Testament.
Celui de Moïse semble plutôt évoquer le déroulement d’un procès entre Dieu et son peuple : il débute, comme souvent dans ce genre littéraire, par l’appel à témoins du ciel et de la terre par l’Eternel, Dieu créateur, Dieu juste et père de toute justice. Le dire de cette manière sert à souligner l’injustice du peuple qui s’est révolté, non contre un maître, mais contre son Père et son créateur, brimant ainsi la loi intime et la nature profonde des êtres qu’il a créés.
À partir du v. 8 est brossée l’histoire de l’alliance. Dieu a adopté Israël au désert, l’a éduqué et protégé comme un aigle le fait pour ses aiglons, il l’a conduit en Canaan, pays de tous les biens – au point qu’on en parle comme d’un paradis, au sens perse de ‘jardin cultivé’. Il faut y voir, plus qu’une exagération rhétorique, la mémoire des détresses et précarités du passé que Dieu a marquées de sa miséricorde et de sa providence.
Le poème se poursuivra par l’énumération des bienfaits accordés par le Seigneur et son amour pour chacun des « membres » (chacune des tribus) de ce peuple semblable à une famille. Chacun y est décrit avec son caractère et sa destinée. Chacun y reçoit un territoire propre, une « part d’héritage ».
« Pensez aux jours d’autrefois, remontez le cours des années, demandez à vos parents et aux anciens de vous raconter le passé » (7) : vous n’en aimerez que plus votre vie et Celui qui vous l’a donnée ! La Bible est ma préhistoire.