2
D’un gr
and espoir
j’espér
ais le Seigneur : *
il s’est pench
é vers moi
pour ent
endre mon cri.
3
Il m’a tiré de l’horre
ur du gouffre,
de la v
ase et de la boue ; *
il m’a fait reprendre pi
ed sur le roc,
il a rafferm
i mes pas.
4
Dans ma bouche il a m
is un chant nouveau,
une lou
ange à notre Dieu. *
Beaucoup d’hommes verr
ont, ils craindront,
ils auront f
oi dans le Seigneur.
5
Heure
ux est l’homme
qui met sa f
oi dans le Seigneur *
et ne va pas du côt
é des violents,
dans le part
i des traîtres.
6
Tu as fait pour no
us tant de choses,
toi, Seigne
ur mon Dieu ! *
Tant de proj
ets et de merveilles :
non, tu n’as p
oint d’égal !
Je les dis, je les red
is encore ; *
mais leur n
ombre est trop grand !
~
7
Tu ne voulais ni offr
ande ni sacrifice,
tu as ouv
ert mes oreilles ; *
tu ne demandais ni holoca
uste ni victime,
8
alors j’ai dit : « Voic
i, je viens.
« Dans le livre, est écr
it pour moi
9
ce que tu ve
ux que je fasse. *
Mon Dieu, voil
à ce que j’aime :
ta loi me ti
ent aux entrailles. »
10
J’ann
once la justice
dans la gr
ande assemblée ; *
vois, je ne retiens p
as mes lèvres,
Seigne
ur, tu le sais.
11
Je n’ai pas enfoui ta justice au f
ond de mon cœur, †
je n’ai pas caché ta fidélit
é, ton salut ; *
j’ai dit ton amo
ur et ta vérité
à la gr
ande assemblée.
Commentaire
La lumière de la grâce
Imaginez un motard, responsable d’un accident, qui va à l’hôpital pour rendre visite à l’homme victime de cet accident, un père de famille qui se retrouve paralysé depuis ce jour. C’est leur première rencontre depuis l’accident. A quel point serait-il soulagé et en même temps à quel point aurait-il honte si l’homme dans le lit de l’hôpital lui disait : « Je te pardonne ! » ? Mais encore plus inconcevable serait pour le motard si l’autre homme lui confiait son fils et lui disait : « C’est maintenant à toi de lui apprendre à faire de la moto. Moi, je ne peux plus le faire. »
Presque inimaginable, mais Paul a vécu cela. Il était le pécheur « numéro 1 ». Il ne s’agit pas de bagatelles quand nous parlons de ses péchés, non il a commis des fautes graves. Il a persécuté les chrétiens, et chaque moyen lui était légitime, même la mort. Puis, il a vécu la miséricorde de Dieu. Dans la lumière de la grâce de Dieu, il a reconnu son aveuglement (Actes 9). Mais il ne s’agit pas d’une clémence facile que Dieu nous propose. Le passé n’est pas oublié et effacé. Au contraire, la grâce de Dieu éclaire le passé de Paul autant qu’il puisse même en parler (qui d’entre nous ose parler de ses fautes passées ?), et la grâce de Dieu nous montre des chemins nouveaux vers l’avenir.