2
Il est grand, le Seigneur, hautem
ent loué, †
dans la v
ille de notre Dieu, *
3
sa sainte montagne, alti
ère et belle,
joie de to
ute la terre.
La montagne de Sion, c’est le p
ôle du monde,
la cit
é du grand roi ; *
4
Dieu se rév
èle, en ses palais,
vr
aie citadelle.
5
Voici que des r
ois s’étaient ligués,
ils avanç
aient tous ensemble ; *
6
ils ont vu, et soud
ain stupéfaits,
pris de pan
ique, ils ont fui.
7
Et voilà qu’un tremblem
ent les saisit :
douleurs de f
emme qui accouche ; *
8
un vent qui so
uffle du désert
a brisé les vaissea
ux de Tarsis.
9
Nous l’avions entend
u, nous l’avons vu
dans la ville du Seigneur, Die
u de l’univers, *
dans la ville de Die
u, notre Dieu,
qui l’affermir
a pour toujours.
10
Dieu, nous reviv
ons ton amour
au milie
u de ton temple. *
11
Ta louange, c
omme ton nom,
couvre l’étend
ue de la terre.
Ta main droite qui d
onne la victoire
12
réjouit la mont
agne de Sion ; *
les villes de Jud
a exultent
dev
ant tes jugements.
13
Longez les remp
arts de Sion,
compt
ez ses tours ; *
14
que vos cœurs s’épr
ennent de ses murs :
contempl
ez ses palais.
Et vous direz aux
âges qui viendront :
15
« Ce Die
u est notre Dieu, *
pour toujo
urs et à jamais,
notre gu
ide pour les siècles. »
Commentaire
Ordre et liturgie
Josias, pour que se célèbre la Pâque – fête restaurée par son arrière-grand-père Ezékias – y met du sien. C’est lui qui encourage les prêtres et les lévites à se mettre à l’œuvre, eux qui n’ont plus la tâche spécifique de porter l’arche de l’Alliance. L’arche est installée dans le Temple, et eux dans des fonctions de service envers Dieu et le peuple.
Fonctions d’enseignants, de liturges et de sacrificateurs, selon les règles établies autrefois et retrouvées, règles de David, et de Salomon, et de Moïse aussi.
Cela signifie une organisation, une mise en place, une répartition : donc de l’ordre. On est loin de la manifestation d’une piété débridée de transe ou de sarabande.
De l’ordre pour mettre en pratique la parole de Dieu, pour régler les sacrifices et la fête. Les versets suivants (7-18) détaillent l’événement, fête grandiose, mais ordonnée.
Serait-ce à dire que tout est figé ? Probablement pas, mais certainement que tout n’est pas permis, ni utile !
J’ai envie de penser qu’il en va de même pour nos cultes et célébrations, qui auront d’autant plus de sens que, même dans la liberté des mots et des expressions de la foi, ils auront une ligne directrice et une liturgie ordonnée.