2
Seigneur, ent
ends ma prière :
que mon cri parvi
enne jusqu’à toi !
3
Ne me cache p
as ton visage
le jour où je su
is en détresse !
Le jour où j’app
elle, écoute-moi ;
viens v
ite, réponds-moi !
4
Mes jours s’en v
ont en fumée,
mes os comme un brasi
er sont en feu ;
5
mon cœur se dessèche comme l’h
erbe fauchée,
j’oublie de mang
er mon pain ;
6
à force de cri
er ma plainte,
ma peau c
olle à mes os.
7
Je ressemble au corbea
u du désert,
je suis pareil à la hul
otte des ruines :
8
je v
eille la nuit,
comme un oiseau solit
aire sur un toit.
9
Le jour, mes ennem
is m’outragent ;
dans leur rage contre m
oi, ils me maudissent.
10
La cendre est le p
ain que je mange,
je mêle à ma boiss
on mes larmes.
11
Dans ton indignati
on, dans ta colère,
tu m’as sais
i et rejeté :
12
l’ombre g
agne sur mes jours,
et moi, je me dess
èche comme l’herbe.
~
13
Mais toi, Seigneur, tu es l
à pour toujours ;
d’âge en âge on fera mém
oire de toi.
14
Toi, tu montreras ta tendr
esse pour Sion ;
il est temps de la prendre en pitié : l’he
ure est venue.
15
Tes serviteurs ont piti
é de ses ruines,
ils aiment j
usqu’à sa poussière.
16
Les nations craindront le n
om du Seigneur,
et tous les rois de la t
erre, sa gloire :
17
quand le Seigneur rebâtir
a Sion,
quand il apparaîtr
a dans sa gloire,
18
il se tournera vers la pri
ère du spolié,
il n’aura pas mépris
é sa prière.
Commentaire
Choisir le bon chemin !
Il n'est pas facile de trouver le chemin qui mène au Royaume de Dieu. Cela demande du « travail » intérieur, car ce chemin est caché. Caché par une porte, a priori fermée, ou invisible à nos yeux. Il est bien plus aisé de prendre le chemin facile d’accès, large et spacieux, sauf que celui-ci ne mène pas vers Dieu, mais à une impasse de perdition, selon notre texte.
La paresse intérieure, sans doute présente au cœur de chaque être humain, serait-elle responsable de notre égarement ? Jésus laisse supposer que seule une recherche authentique de plénitude intérieure peut nous amener à découvrir ce chemin étroit qui mène jusqu’au cœur même du Père.
Mais qu’est-ce que la porte qui ouvre sur ce chemin ?
Il y a un avant, et il y a un après. Comme lorsque l’on arrive du dehors, que l’on ouvre la porte, la lumière de l’intérieur nous éclaire et nous invite à entrer et à refermer la porte derrière nous. Franchir cette porte, c’est faire un choix, prendre une décision qui nous engage pour l’avenir. Avons-nous ouvert la porte ? Avons-nous choisi le Dieu de Jésus-Christ comme seul Seigneur ? Ou avons-nous toujours la main sur la poignée, hésitants quant au chemin à suivre ?