10
Que tes œuvres, Seigne
ur, te rendent grâce
et que tes fid
èles te bénissent !
11
Ils diront la gl
oire de ton règne,
ils parler
ont de tes exploits,
12
annonçant aux h
ommes tes exploits,
la gloire et l’écl
at de ton règne :
13
ton règne, un r
ègne éternel,
ton empire, pour les
âges des âges.
Le Seigneur est vrai en to
ut ce qu’il dit,
fidèle en to
ut ce qu’il fait.
14
Le Seigneur souti
ent tous ceux qui tombent,
il redresse to
us les accablés.
15
Les yeux sur toi, to
us, ils espèrent :
tu leur donnes la nourrit
ure au temps voulu ;
16
tu o
uvres ta main :
tu rassasies avec bont
é tout ce qui vit.
17
Le Seigneur est juste en to
utes ses voies,
fidèle en to
ut ce qu’il fait.
18
Il est proche de ce
ux qui l’invoquent,
de tous ceux qui l’inv
oquent en vérité.
19
Il répond au désir de ce
ux qui le craignent ;
il écoute leur cr
i : il les sauve.
20
Le Seigneur garder
a tous ceux qui l’aiment,
mais il détruir
a tous les impies.
21
Que ma bouche proclame les lou
anges du Seigneur ! *
Son nom très saint, que toute chair le bénisse
toujo
urs et à jamais !
Commentaire
Comprendre avec le cœur !
Les disciples ont l’habitude d’entendre leur maître transmettre son enseignement. Ici, nous lisons le troisième discours de Jésus dans l’évangile de Matthieu. L’usage des paraboles semble cependant les déconcerter puisqu’ils demandent à Jésus pourquoi il s’exprime par ce moyen figuré. En choisissant de parler en paraboles, plutôt que frontalement, Jésus laisse ses auditeurs libres de comprendre ce qu’il en est du Royaume des cieux.
Jésus dit à ses disciples que la connaissance du Royaume leur est donnée à eux seuls (et donc pas à la foule) : les disciples seraient-ils privilégiés, supérieurs au reste de la foule ? Auraient-ils un statut spécial qui leur permettrait d’être dans la surabondance ? Le privilège qu’ils ont – le nôtre aussi – c’est d’avoir un désir profond d’entendre la parole de Jésus et de la mettre en pratique, un désir plus fort que le besoin collectif de la foule.
Oser se démarquer de la foule. Oser tendre l’oreille avec insistance pour comprendre, oser regarder pour voir. Oser ouvrir son cœur, c’est-à-dire tout son être intérieur, son intelligence, sa volonté, ses sentiments pour comprendre. Oser avoir un cœur souple, sensible, se laisser travailler intérieurement. « Celui qui n’a pas », c’est celui en qui la Parole ne trouve pas place et ne fructifie pas. « Celui qui a » ouvre ses yeux, ses oreilles, son cœur, permettant à Dieu de le guérir.