Jeudi 24 Octobre 2024

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Complément

Psaume

Psaume 121 (120)

Le Seigneur, ton gardien

1
Je lève les yeux vers les montagnes :
 
d’où le secours me viendra-t-il ?
2
Le secours me viendra du Seigneur
 
qui a fait le ciel et la terre.

3
Qu’il empêche ton pied de glisser,
 
qu’il ne dorme pas, ton gardien.
4
Non, il ne dort pas, ne sommeille pas,
 
le gardien d’Israël.

5
Le Seigneur, ton gardien, le Seigneur, ton ombrage,
 
se tient près de toi.
6
Le soleil, pendant le jour, ne pourra te frapper,
 
ni la lune, durant la nuit.

7
Le Seigneur te gardera de tout mal,
 
il gardera ta vie.
8
Le Seigneur te gardera, au départ et au retour,
 
maintenant, à jamais.

Lectures du jour


Deuxième livre de Samuel, Chap. 19, v. 1-15

1
 Alors le roi est très bouleversé. Il monte dans la chambre qui est au-dessus de la porte de la ville, et il se met à pleurer. Tout en marchant, il crie: "Mon fils Absalom, mon fils, mon fils Absalom! Pourquoi est-ce que je ne suis pas mort à ta place? Absalom, mon fils, mon fils!"
2
 Quelqu'un va prévenir Joab en disant: "Le roi pleure et gémit à cause d'Absalom."
3
 Ce jour-là, la victoire se change en deuil pour tous les soldats. En effet, ils apprennent, eux aussi, que le roi est très triste à cause de la mort de son fils.
4
 Ce même jour, ils rentrent en ville en se cachant. Ils ressemblent à des soldats couverts de honte parce qu'ils ont fui au combat.
5
 Le roi a un voile sur le visage et il continue à crier: "Mon fils Absalom! Absalom, mon fils, mon fils!"
6
 Alors Joab va trouver le roi dans sa chambre et lui dit: "Tes soldats t'ont sauvé la vie et la vie de tes fils, de tes filles et de toutes tes femmes. Et aujourd'hui, tu les couvres de honte!
7
 En effet, tu aimes ceux qui te détestent et tu détestes ceux qui t'aiment. En agissant ainsi, tu montres que les chefs de ton armée et tous tes serviteurs fidèles ne comptent pas pour toi. Oui, je le vois: si aujourd'hui, Absalom était vivant et si nous étions tous morts, tu trouverais cela normal.
8
 Maintenant, lève-toi et va dire quelques mots à tes soldats pour les encourager. Si tu n'y vas pas, je le jure au nom du Seigneur, aucun ne restera un jour de plus à ton service. Ce serait pour toi un malheur plus grand que tous ceux qui te sont arrivés depuis ta jeunesse."
9
 Alors le roi va s'asseoir à la porte de la ville. Les soldats l'apprennent, et ils se réunissent tous auprès de lui. Les soldats d'Absalom ont fui, et chacun est rentré chez lui.
10
 Dans toutes les tribus d'Israël, tout le monde discute. Les gens disent: "Le roi David nous a délivrés de nos ennemis, en particulier des Philistins. Et maintenant, il a dû fuir à cause d'Absalom.
11
 Mais cet Absalom, que nous avons choisi comme roi, est mort au combat. Qu'est-ce que nous attendons pour faire revenir le roi David?"
12
 De son côté, le roi David envoie dire aux prêtres Sadoc et Abiatar: "Parlez aux anciens de Juda et dites-leur: "Le roi connaît les intentions des gens d'Israël. Ne soyez pas les derniers à faire revenir le roi chez lui.
13
 Vous êtes les frères du roi, ses parents les plus proches. Ne soyez pas les derniers à faire revenir le roi."
14
 Ensuite vous irez dire de ma part à Amassa: "Tu es de ma famille. Que Dieu me punisse très sévèrement si je ne te nomme pas pour toujours chef de mon armée à la place de Joab!""
15
 David gagne ainsi le cœur de tous les gens de Juda. Ils sont tous d'accord pour faire dire au roi: "Reviens ici, avec tes serviteurs!"

Commentaire

Les souffrances d’un père

L’attente de David se termine dans la souffrance d’avoir perdu son fils. La douleur de ce père est insoutenable. La souffrance de perdre un enfant est plus forte que la victoire militaire. Elle est si vive et visible qu’elle laisse le peuple démuni face à la tristesse de son roi.
Ce sentiment d’impuissance nous envahit aussi lorsque nos proches, nos amis vivent des catastrophes personnelles. Nous ne savons plus que dire, plus que faire pour aider et soulager. Ecouter, être présent, discuter, mais surtout être là, en silence, sont quelques possibilités qui s’offrent à nous … Mais nos efforts seront-ils suffisants pour permettre à l’autre de se relever ? Pourtant, lorsqu’une catastrophe nous tombe dessus, notre famille, nos amis nous réconfortent et nous aident à affronter chaque jour, l’un après l’autre, jusqu’à ce que la douleur s’apaise. Faisons à autrui ce qu’on voudrait qu’il nous fasse en pareille circonstance – c’est la seule maxime qui conduit à agir « juste ».
Nous pouvons confier nos proches à Dieu. Nous savons qu’il tient tout en sa main, même si la situation est désespérée. Il reste notre seul espoir. Et cependant, comme dans le texte de ce jour, la vie continue, les obligations doivent être tenues. La douleur ne s'apaise pas tout de suite, elle ne disparaît jamais tout à fait, mais Dieu est présent.

Sujets de prière

Oraison

Dieu tout-puissant, notre Père,
dans ta bonté insondable,
tu nous accordes un pardon sans limite;
nous t’en prions,
qu’il suscite en nous un esprit de pardon:
que notre amour aille grandissant,
qu’il gagne en clairvoyance,
afin que nous discernions ce qui est bon,
pour nous et pour nos frères;
nous te le demandons par Jésus-Christ,
notre Seigneur.

Cantique 31-25 (du recueil Alléluia)

Viens, ô Jésus, régner