1
Je lève les yeux vers les montagnes :2
Le secours me viendra du Seigneur3
Qu’il empêche ton pied de glisser,4
Non, il ne dort pas, ne sommeille pas,5
Le Seigneur, ton gardien, le Seigneur, ton ombrage,6
Le soleil, pendant le jour, ne pourra te frapper,7
Le Seigneur te gardera de tout mal,8
Le Seigneur te gardera, au départ et au retour,
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Les souffrances d’un père
L’attente de David se termine dans la souffrance d’avoir perdu son fils. La douleur de ce père est insoutenable. La souffrance de perdre un enfant est plus forte que la victoire militaire. Elle est si vive et visible qu’elle laisse le peuple démuni face à la tristesse de son roi.
Ce sentiment d’impuissance nous envahit aussi lorsque nos proches, nos amis vivent des catastrophes personnelles. Nous ne savons plus que dire, plus que faire pour aider et soulager. Ecouter, être présent, discuter, mais surtout être là, en silence, sont quelques possibilités qui s’offrent à nous … Mais nos efforts seront-ils suffisants pour permettre à l’autre de se relever ? Pourtant, lorsqu’une catastrophe nous tombe dessus, notre famille, nos amis nous réconfortent et nous aident à affronter chaque jour, l’un après l’autre, jusqu’à ce que la douleur s’apaise. Faisons à autrui ce qu’on voudrait qu’il nous fasse en pareille circonstance – c’est la seule maxime qui conduit à agir « juste ».
Nous pouvons confier nos proches à Dieu. Nous savons qu’il tient tout en sa main, même si la situation est désespérée. Il reste notre seul espoir. Et cependant, comme dans le texte de ce jour, la vie continue, les obligations doivent être tenues. La douleur ne s'apaise pas tout de suite, elle ne disparaît jamais tout à fait, mais Dieu est présent.