1
Chantez au Seigne
ur un chant nouveau,
chantez au Seigne
ur, terre entière,
2
chantez au Seigneur et béniss
ez son nom !
De jour en jour, proclam
ez son salut,
3
racontez à tous les pe
uples sa gloire,
à toutes les nati
ons ses merveilles !
4
Il est grand, le Seigneur, hautem
ent loué,
redoutable au-dess
us de tous les dieux :
5
néant, tous les die
ux des nations !
Lui, le Seigne
ur, a fait les cieux :
6
devant lui, splende
ur et majesté,
dans son sanctuaire, puiss
ance et beauté.
7
Rendez au Seigneur, fam
illes des peuples
rendez au Seigneur la gl
oire et la puissance,
8
rendez au Seigneur la gl
oire de son nom.
Apportez votre offrande, entr
ez dans ses parvis,
9
adorez le Seigneur, éblouiss
ant de sainteté :
tremblez devant lu
i, terre entière.
10
Allez dire aux nations : « Le Seigne
ur est roi ! »
Le monde, inébranl
able, tient bon.
Il gouverne les pe
uples avec droiture.
11
Joie au ciel ! Ex
ulte la terre !
Les masses de la m
er mugissent,
12
la campagne tout enti
ère est en fête.
Les arbres des forêts d
ansent de joie
13
devant la face du Seigne
ur, car il vient,
car il vient pour jug
er la terre.
Il jugera le m
onde avec justice, *
et les peuples sel
on sa vérité !
Commentaire
Une perche de miséricorde
L'inconséquence du peuple élu a donc permis aux autres d'entendre la Parole de Dieu. Ce fut donc une bonne chose. Mais tout ne s'arrête pas là. Car le penser – c'est-à-dire imaginer que de nouveaux croyants prennent simplement la place des anciens – c'est mettre en question la grâce de Dieu. Et partager le destin de ceux qui se trouvent exclus!
C'est souligné par le v. 32 : Dieu donne un tour de clé (supplémentaire) à l'enfermement dans lequel les humains se sont mis, afin qu'ils découvrent vraiment où ils en sont et reviennent saisir la perche de miséricorde que Dieu leur tend.
Il est absolument certain que Dieu n'arrêtera jamais de faire planer sa miséricorde au-dessus des humains. Regardez plutôt les mots qui parlent de salut, de sauvés, d'aimés, de miséricorde manifestée et gardez en mémoire cette affirmation de l'apôtre que les «dons et appels de Dieu sont irrévocables», c'est-à-dire littéralement, que Dieu ne regrette pas de les avoir accordés.
Donc, même éloigné de Dieu, plongé dans le péché, l’humain reste sous son regard, appelé à se situer par rapport à lui.
Dieu est Dieu, et c'est sa liberté d'être ainsi Dieu «pour nous» (Ro 8) et «avec nous» (Mt 1)!
Alors comme pour Paul, il ne nous reste plus qu'à passer de la tristesse (9,2) à la joie de la louange de ces derniers versets et à avancer dans la confiance : tout de lui, tout par lui, tout vers lui, le Dieu présent.