15
L’homme ! ses jo
urs sont comme l’herbe ;
comme la fleur des ch
amps, il fleurit :
16
dès que souffle le v
ent, il n’est plus,
même la place où il ét
ait l’ignore.
~
17
Mais l’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent,
est de toujo
urs à toujours, *
et sa justice pour les enf
ants de leurs enfants,
18
pour ceux qui g
ardent son alliance
et se souviennent d’accompl
ir ses volontés.
19
Le Seigneur a son tr
ône dans les cieux :
sa royauté s’ét
end sur l’univers.
20
Messagers du Seigneur, bénissez-le,
invincibles porte
urs de ses ordres, *
attentifs au s
on de sa parole !
21
Bénissez-le, arm
ées du Seigneur,
serviteurs qui exécut
ez ses désirs !
22
Toutes les œuvres du Seigne
ur, bénissez-le,
sur toute l’étend
ue de son empire !
Bénis le Seigne
ur, ô mon âme !
Commentaire
En ce jour-là, tu vivras libre et rendras libre
Dans une période troublée comme celle que nous traversons, sur le plan politique, économique et spirituel, rappelons-nous que l’histoire ne se déroule pas en dehors du regard de Dieu, qui lui donne son sens et sa finalité.
L’homme est libre de ses décisions, mais Dieu maintient ses projets pour la Création et la Rédemption.
C’est ce message que nous avons à relayer au monde d’aujourd’hui : nous ne nous appartenons pas, notre vie est chargée d’une mission, nous avons un Dieu et sommes ses créatures, nous avons un Seigneur et sommes ses fidèles.
L’obéissance a conduit le Christ à Vendredi Saint, mais l’amour de Dieu a dépassé cet échec apparent puisqu’il a voulu que ce soit pour nos péchés qu’il meure et pour notre justification, notre restauration qu’il ressuscite.
Sophonie annonce la levée des accusations, des culpabilités et la fin de nos stratégies pour nous en défendre, de ces peurs qui nous font fuir Dieu, nous révolter contre lui (11).
« Qui désespère du pardon pour un péché, pèche plus encore par son désespoir que par sa faute. » (Isidore de Séville, 6e s.)