1
Alléluia !
Il est bon de fêt
er notre Dieu,
il est beau de chant
er sa louange !
2
Le Seigneur rebât
it Jérusalem,
il rassemble les déport
és d’Israël ;
3
il guér
it les cœurs brisés
et s
oigne leurs blessures.
4
Il compte le n
ombre des étoiles,
il donne à chac
une un nom ;
5
il est grand, il est f
ort, notre Maître :
nul n’a mesur
é son intelligence.
6
Le Seigneur él
ève les humbles
et rabaisse jusqu’à t
erre les impies.
7
Entonnez pour le Seigne
ur l’action de grâce,
jouez pour notre Die
u sur la cithare !
8
Il couvre le ci
el de nuages,
il prépare la plu
ie pour la terre ;
il fait germer l’h
erbe sur les montagnes
et les plantes pour l’us
age des hommes ;
9
il donne leur pât
ure aux troupeaux,
aux petits du corbea
u qui la réclament.
10
La force des chevaux n’est p
as ce qu’il aime,
ni la vigueur des guerri
ers, ce qui lui plaît ;
11
mais le Seigneur se plaît
avec ce
ux qui le craignent,
avec ceux qui esp
èrent son amour.
Commentaire
Ne pas se tromper sur les priorités
C’est peut-être navrant de rappeler cette banalité: la raison d’être de l’Eglise, c’est de transmettre l’Evangile. Car il semble bien que cette transmission soit liée à la lecture, à l’exhortation et à l’enseignement. Ici, la lecture est celle de l’Ancien Testament et sans doute de lettres pauliniennes (le Nouveau Testament n’existe pas encore). Quant à l’exhortation et à l’enseignement, il s’agit sans doute de la prédication et de la transmission de l’héritage paulinien.
De la même façon qu’il n’y a pas une seule manière de lire, il existe sans doute de multiples voies à l’enseignement. Mais il importe absolument que cette lecture ait lieu et que cet enseignement soit transmis de manière ferme et réfléchie. Apparemment, c’est prioritaire pour l’épître.
Le caractère vital de cet enseignement se mesure notamment au fait qu’il s’adresse à l’enseignant lui-même.
L’Evangile est destiné d’abord à celui qui prend le risque de l’annoncer. C’est ce faisant que Timothée sera sauvé et ses auditeurs aussi.