24
Quelle profusion dans tes œ
uvres, Seigneur ! †
Tout cela, ta sag
esse l’a fait ; *
la terre s’empl
it de tes biens.
25
Voici l’immensit
é de la mer,
son grouillement innombrable d’animaux gr
ands et petits,
26
ses batea
ux qui voyagent,
et Léviathan que tu fis pour qu’il s
erve à tes jeux.
27
Tous, ils c
omptent sur toi
pour recevoir leur nourrit
ure au temps voulu.
28
Tu donnes : e
ux, ils ramassent ;
tu ouvres la m
ain : ils sont comblés.
29
Tu caches ton vis
age : ils s’épouvantent ;
tu reprends leur souffle, ils expirent
et reto
urnent à leur poussière.
30
Tu envoies ton so
uffle : ils sont créés ;
tu renouvelles la f
ace de la terre.
31
Gloire au Seigne
ur à tout jamais !
Que Dieu se réjou
isse en ses œuvres !
32
Il regarde la t
erre : elle tremble ;
il touche les mont
agnes : elles brûlent.
33
Je veux chanter au Seigne
ur tant que je vis ;
je veux jouer pour mon Die
u tant que je dure.
34
Que mon poème lui s
oit agréable ;
moi, je me réjou
is dans le Seigneur.
35
Que les pécheurs dispar
aissent de la terre !
Que les imp
ies n’existent plus !
Bénis le Seigne
ur, ô mon âme !
Commentaire
Une présence maintes fois testée, encouragement pour un fameux combat
On ne peut qu’être ébloui par tant d’audace et d’aplomb chez ce jeune David!
On peut aussi y voir de l’insouciance et de la présomption. Mais on se rappelle que
« l’Esprit du Seigneur s’était emparé de David et fut avec lui dès ce jour-là » (1 Samuel 16,13). David est-il conscient d’avoir cet Esprit en lui ?
Espère-t-il la fameuse récompense promise par le roi Saül ? Le texte ne nous le dit pas. Mais David est sûr d’une chose : il sera protégé par le Seigneur, car il a déjà «testé» cette protection (v. 37).
Je suis sûre que vous aussi avez déjà pu vivre ces expériences fortes où l’on sent la présence aimante de Dieu. Pourtant, cela ne nous suffit pas, nous avons besoin de plus de preuves.
Et voilà maintenant ce fameux combat qui a accompagné au moins une fois nos séances d’école du dimanche ! Le petit, le faible l’emporte sur le grand costaud … Ouf !
Le texte précise bien que David ne s’attribue pas les honneurs de cette victoire. Il dit qu’il vient « armé du Nom du Seigneur, le Dieu des troupes d’Israël ».
Certes, c’est quand même David qui a osé braver le géant. C’est lui qui s’est lancé sur le champ de bataille. Il a bien voulu prendre sa part : David a accompli le possible, Dieu s’est chargé de l’impossible.