1
Des profondeurs je crie vers t
oi, Seigneur,
2
Seigneur, éco
ute mon appel ! *
Que ton oreille se f
asse attentive
au cr
i de ma prière !
3
Si tu retiens les fa
utes, Seigneur,
Seigneur, qu
i subsistera ? *
4
Mais près de toi se tro
uve le pardon
pour que l’h
omme te craigne.
5
J’espère le Seigneur de to
ute mon âme ; *
je l’espère, et j’att
ends sa parole.
6
Mon âme att
end le Seigneur
plus qu’un veilleur ne gu
ette l’aurore. *
Plus qu’un veilleur ne gu
ette l’aurore,
7
attends le Seigne
ur, Israël.
Oui, près du Seigne
ur, est l’amour ;
près de lui, ab
onde le rachat. *
8
C’est lui qui rachèter
a Israël
de to
utes ses fautes.
Commentaire
«Ne maudissez pas! Bénissez! C’est à cela que vous êtes appelés»
Ce passage ferme le deuxième récit qui parle de Balaam..
Il n’y a vraiment rien à faire: Dieu ne veut pas laisser le magicien ensorceler, maudire Israël! Balaam a compris, il ne cherche pas plus loin.
Dieu lui donne la réponse à communiquer à Balaq. C’est à nouveau une bénédiction, une bénédiction comme jamais encore il n’en a prononcée.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Balaq n’apprécie pas la chose. Il congédie purement et simplement Balaam. Celui-ci ne verra pas la première livraison des cadeaux promis ni l’ombre du versement de la gratification annoncée. Balaq se considère comme quitte envers Balaam de ce dont ils étaient convenus et rejette sur le Seigneur la responsabilité d’une tromperie à la livraison du service et donc de la rupture du contrat.
Balaam accepte tout et laisse même à Balaq un cadeau d’adieu: un oracle sur Israël, les nations qui l’entourent et leurs sorts respectifs.
Il n’en reste pas moins que Balaam, pour avoir obéi au Seigneur, perd tout ce qui lui avait été promis. Et ce n’est pas un cas unique dans l’histoire biblique.
Accepter de suivre le Seigneur peut entraîner parfois l’abandon de sa zone de confort, le renoncement à certains privilèges et l’acceptation de quelques risques. Tout en sachant que le Dieu que nous servons avec ce courage-là ne nous abandonnera pas.
Remarquons encore que, dans notre pays, se déclarer enfants de Dieu et se conduire comme tels en certaines circonstances délicates n’implique pas un grand risque – au pire quelques remarques ironiques et des mises à l’écart.
Alors qu’ailleurs d’autres risquent leur vie, leur travail, leur santé à vouloir suivre le Christ, proclamer les promesses et les exigences de son Evangile…
Raison de plus pour nous tenir au courant de la vie de leurs Eglises, intercéder et se montrer prêts à aider concrètement.