1
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;2
Si des méchants s’avancent contre moi3
Qu’une armée se déploie devant moi,4
J’ai demandé une chose au Seigneur,5
Oui, il me réserve un lieu sûr6
Maintenant je relève la têteTemps ordinaire
Mardi
Livre d’Ésaïe, Chap. 48, v. 1-11
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
Dieu très bon, ta générosité est à l’image de ton amour infini.
Nous te prions : aide-nous à mettre notre confiance plus en ta bonté qui demeure qu’en nos œuvres qui passent.
Nous t’en prions au nom Jésus Christ, ton Fils notre Seigneur, qui vit et qui règne avec toi, Père, et le Saint-Esprit, un seul Dieu pour les siècles des siècles.
A Jésus je m'abandonne
Commentaire
Des choses anciennes pourtant très nouvelles !
En 537, Cyrus promulgue un édit qui renvoie les descendants des déportés hébreux dans leur pays pour le reconstruire. Après 49 ans d’exil! Cette aubaine est mentionnée au verset 3: «les premiers événements».
Le prophète ne veut pas que le peuple puisse dire, comme on le ferait aujourd’hui: «Voici encore un de ces mystérieux retournements de la politique …» (voir verset 4). Pour lui, c’est Dieu qui tient les cartes et, par la main, Cyrus – que le prophète ose appeler «son messie».
Si le peuple confesse cela, alors il est mûr pour accueillir une nouvelle étape de sa délivrance. Au moment où parle le prophète, elle est sur le point de se produire: ce sera la reconstruction du temple de Jérusalem.
Quelle pédagogie pour Israël, cet élève buté?
Si Dieu prend au sérieux les titres de fierté dont se repaît le peuple élu (versets 1-2), c’est pour les confronter à la déloyauté, à l’idolâtrie et aux trahisons qui tressent son quotidien.
Il se retient! Tolérance béate? Ou puissance d’un frein… qui correspond à celle du moteur par lequel Dieu entraîne les événements.
Le peuple, que ces reproches devraient effrayer, peut au moins découvrir que c’est l’honneur de son Seigneur qui le sauve: «Si j’agis ainsi, c’est pour moi, oui pour moi, car je ne peux pas supporter que mon Nom soit déshonoré» (verset 11).
C’est pourquoi, conscients de sa majesté et de nos manquements, nous terminons nos prières par: «Au nom de Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur!»