1
Rends-moi justice, ô mon Dieu, défends ma cause2
C’est toi, Dieu, ma forteresse :3
Envoie ta lumière et ta vérité :4
J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu,℟
5
Pourquoi te désoler, ô mon âme,Temps ordinaire
Jeudi
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Dieu notre Père, tu ne méprises pas
les larmes et les cœurs brisés;
accueille notre repentance,
reçois les prières que nous te présentons
dans notre faiblesse,
et maintiens en nous l’action de grâce
pour ton œuvre de salut,
par le Christ, notre Seigneur.
Mon Dieu, mon Dieu
Commentaire
Quel emplâtre !
L’exclamation ne loue pas seulement la vertu de la purée de figues appliquée comme cataplasme – je me fonde ici sur la version Français Courant, TOB plaçant cet épisode en fin de chapitre 38 (voyez ses notes). Cette exclamation, donc, disqualifie aussi celui qui ne veut pas voir Dieu lui-même à l’œuvre pour guérir, à travers les moyens disponibles, humains donc forcément limités, qui il veut, où, quand et comme il veut ! Raphaël : Dieu guérit.
Raison de plus pour le prier, même avec les pauvres mots d’Ezékias. Un torrent de larmes de tristesse et d’impuissance finit par submerger les titres qu’il pensait faire valoir à un secours exprès de Dieu.
Cette fois-ci, c’est Esaïe lui-même qui donne le message de grâce dont Dieu le charge (versets 4 et 7).
Comme Gédéon (Jg 6, 15 et suiv.), le roi, dans son étonnement et son doute, a besoin d’un signe qui objective, pour lui et son entourage, l’accomplissement de la promesse et l’exaucement. Cette demande supplémentaire : quel toupet ! Nous avons peut-être le défaut contraire : ne pas oser demander à Dieu les délivrances et ouvertures nécessaires pour nous-mêmes ou autrui.
Il ne nous « sera donné aucun signe autre que celui de Jonas » (Mt 12, 39). Celui de la mort et de la résurrection salvatrices de Jésus, génératrices de la descente de l’Esprit Saint, doigt de Dieu pour guider notre regard sur les « signes des temps » et nos pas sur le chemin à prendre dans toutes les incertitudes. Certains signes se présentent d’ailleurs à nous sans qu’on les demande : les premiers sont-ils crus autant que les derniers sont lus ?