13 juin 2018
Mercredi 13 Juin 2018
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Temps ordinaire
Semaine
Mercredi
Complément
Psaume
Psaume 7, 2-10
Toi qui scrutes les cœurs et les reins
Lectures du jour
Psaume 53____________________________________2Les fous se disent : « Il n’y a pas de Dieu ! » Corrompus, ils se sont pervertis dans des horreurs ; aucun n’agit bien. 3Des cieux, Dieu s’est penché vers les hommes, pour voir s’il en est un d’intelligent qui cherche Dieu. 4Tous fourvoyés, ils sont unis dans le vice ; aucun n’agit bien, pas même un seul. 5Sont-ils ignorants, ces malfaisants, qui mangeaient mon peuple en mangeant leur pain, et n’invoquaient pas Dieu ! 6Et là où ils se sont mis à trembler, il n’y avait pas de quoi trembler, car Dieu a éparpillé les os de tes assiégeants. Tu les as bafoués, car Dieu les a repoussés. 7Qui donne, depuis Sion, des victoires à Israël ? Quand Dieu ramène les captifs de son peuple, Jacob exulte, Israël est dans la joie.
Sujets de prière
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Oraison
Jésus, Amour de tout amour, ta compassion est sans limites. Nous avons soif de toi qui nous dis: Pourquoi avoir peur ? Ne crains rien, je suis là. Apaise nos tempêtes intérieures, toi, le Fils du Dieu vivant. |
Cantique 47-16 (du recueil Alléluia)
Dieu nous aime comme un Père
Commentaire
Trop sûrs d’eux pour comprendre Dieu
Poème de David – le perspicace ! – qui se danse sur la flûte.
Le tordu règle les problèmes en décrétant :
‘ Pas de Dieu ! ’
Mais des cieux, le Seigneur se penche :
Y aurait-il un homme intelligent,
Un seul, qui cherche Dieu ?
« Ni Dieu, ni maître ! » (2) : slogan ringard ?
Pourtant aujourd’hui encore on murmure : « dans ce drame, où était Dieu ? ».
Épris des droits de l’homme, Dieu se penche pour tenter leur défense (3).
Mais, universellement et toujours, l’homme répond par le mépris du droit de ses frères (Ro 3 cite intégralement le v. 4 « Tous dévoyés, tous ensemble pervertis !»).
Dieu se tait jusqu’au moment où il provoque, dans les rangs de ces sans-Dieu, le « tremblement sacré » irrésistible (6) : ils n’ont pas su faire preuve de la retenue qui aurait dû de tous temps les inspirer.
Tel est ce psaume : mise en garde, encouragement, exhortation au discernement entre confiance et désespoir – sur la chorégraphie méditative de la flûte…
Il a donné du grain à moudre aux philosophes et théologiens du Moyen-Âge, si modernes. Anselme de Cantorbéry (11e s.), par exemple, pose sa plume pour joindre les mains : « Pourquoi l’insensé dit-il en son cœur : ‘il n’y a point de Dieu’ ? …Sinon parce tu as mis dans son esprit l’idée d’un être tel qu’on n’en peut imaginer de plus grand… Quant à moi, je ne cherche pas à comprendre pour croire mais à croire pour comprendre. Fortifie mon intelligence pour qu’elle saisisse toujours mieux la vérité que croit et aime mon cœur ».