21
Le Dieu qui est le nôtre est le Die
u des victoires,
et les portes de la mort sont à Die
u, le Seigneur.
22
À qui le hait, Dieu frac
asse la tête ;
qui vit dans le crime, il déf
once le crâne.
23
Le Seigneur a dit : « Je les ram
ène de Basan,
je les ramène des ab
îmes de la mer,
24
afin que tu enfonces ton pi
ed dans leur sang,
que la langue de tes chiens ait sa pât
ure d’ennemis. »
~
25
Dieu, on a v
u ton cortège,
le cortège de mon Dieu, de mon r
oi dans le Temple :
26
en tête les chantres, les musici
ens derrière,
parmi les jeunes filles frapp
ant le tambourin.
27
Rassemblez-vous, b
énissez Dieu ;
aux sources d’Israël, il y
a le Seigneur !
28
Voici Benjamin, le plus je
une, ouvrant la marche, †
les princes de Jud
a et leur suite,
les princes de Zabulon, les pr
inces de Nephtali.
29
Ton Dieu l’a command
é : « Sois fort ! »
Montre ta force, Dieu, quand tu ag
is pour nous !
30
De ton palais, qui dom
ine Jérusalem,
on voit des rois t’apport
er leurs présents.
31
Menace la B
ête des marais,
la bande de fauves, la me
ute des peuples :
qu’ils se prosternent avec leurs pi
èces d’argent ;
désunis les peuples qui
aiment la guerre.
32
De l’Égypte arriveront des ét
offes somptueuses ;
l’Éthiopie viendra vers Die
u les mains pleines.
33
Royaumes de la terre, chantez pour Dieu,
jou
ez pour le Seigneur, *
34
celui qui chevauche au plus haut des cieux,
les cie
ux antiques.
Voici qu’il élève la voix, une v
oix puissante ;
35
rendez la puiss
ance à Dieu.
Sur Isra
ël, sa splendeur !
Dans la nu
ée, sa puissance !
36
Redoutable est Dieu dans son temple saint,
le Die
u d’Israël ; *
c’est lui qui donne à son peuple
force et puissance.
Bén
i soit Dieu !
Commentaire
Au fondement de l’Eglise
Après une série de recommandations concernant les diacres – au sujet desquels on remarquera avec curiosité qu’ils doivent être préalablement examinés, ce qui n’est pas prescrit dans le passage précédent; et que s’il s’agit de femmes, elles ne doivent pas être médisantes (la remarque nous paraît inadéquate!) –, Paul passe à l’essentiel: le «mystère de la foi».
Dans le Nouveau Testament, le «mystère» n’a rien d’une énigme ésotérique, mais désigne le plan de Dieu pour l’humanité révélé dans le Christ crucifié et ressuscité.
Ce qui frappe dans ces versets, c’est comment cette jeune Eglise chrétienne, perdue dans l’Empire romain, est invitée à prendre conscience d’elle-même: «colonne et soutien de la vérité» (v. 15). Elle a pour vocation d’offrir une référence structurante dans l’effervescence religieuse de son temps.
Dans notre société mouvante, «volatile», où tout change si vite, n’est-ce pas une interpellation pour nos Eglises? Qu’elles proposent une référence croyante et structurante, sans crispation ni repli sur soi. Un défi inévitable à relever.
Et le chant liturgique qui suit d’exprimer le grand mystère de la piété (c'est-à-dire la foi vécue et pratiquée) en ne parlant que du Christ – «contemplé par les anges»: sans doute une allusion à la résurrection.
Dès lors, comprendre, méditer, actualiser le Christ Jésus de Nazareth est un perpétuel retour à notre «référence», force vivifiante et structurante de notre foi. Un défi indispensable à relever!