28
Tu donnes : e
ux, ils ramassent ;
tu ouvres la m
ain : ils sont comblés.
29
Tu caches ton vis
age : ils s’épouvantent ;
tu reprends leur souffle, ils expirent
et reto
urnent à leur poussière.
30
Tu envoies ton so
uffle : ils sont créés ;
tu renouvelles la f
ace de la terre.
31
Gloire au Seigne
ur à tout jamais !
Que Dieu se réjou
isse en ses œuvres !
32
Il regarde la t
erre : elle tremble ;
il touche les mont
agnes : elles brûlent.
33
Je veux chanter au Seigne
ur tant que je vis ;
je veux jouer pour mon Die
u tant que je dure.
34
Que mon poème lui s
oit agréable ;
moi, je me réjou
is dans le Seigneur.
35
Que les pécheurs dispar
aissent de la terre !
Que les imp
ies n’existent plus !
Bénis le Seigne
ur, ô mon âme !
Commentaire
La force de la communion fraternelle nous interroge
Comme j’aurais voulu vivre au temps des premiers apôtres! Tout paraît idéal! Il semble que personne ne critique les autres membres de l’Eglise, personne ne méprise ceux qui n’en sont pas, pas de propos hypocrites, pas de sourires entendus: que de l’amour! Il semble que, dans ce passage célèbre du livre des Actes, on a gommé la distance qui sépare l’idéal de la réalité. Pourquoi?
Qu’est-ce qui permet à cette Eglise d’être si extraordinaire? N’est-ce pas son zèle? Son enthousiasme à vivre la foi? Certes, ils étaient assidus à vivre le culte, mais ils saisissaient aussi toutes les occasions de vivre la communion fraternelle, en ce qu’elle a de pénible et de joyeux à la fois.
La communion fraternelle? Est-ce simplement se côtoyer dans une Eglise? Non! Qui dit communion dit qu’il se passe véritablement quelque chose entre les gens: un lien de cœur, une envie d’aimer, un respect en profondeur de l’autre et de son individualité. Et surtout une pratique de la tolérance et du pardon.
Ce respect de chacun avec ses différences se manifeste jusque dans le partage des biens, qui se fait selon les besoins de chacun! Certains reçoivent donc plus que les autres, mais il n’y a pas de jalousie. Pourquoi? Parce que la richesse de leur vécu spirituel les amène à vivre dans l’allégresse et la simplicité de cœur.
La crainte de Dieu les amène à considérer l’autre dans toute sa valeur. Et lorsque tous vivent dans cet état d’esprit, l’Eglise grandit et se développe.
Et moi, quelle est la part que je prends et qu’est-ce que j’apporte à cette communion fraternelle?