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Je bénirai le Seigneur en tout temps,3
Je me glorifierai dans le Seigneur :4
Magnifiez avec moi le Seigneur,5
Je cherche le Seigneur, il me répond :6
Qui regarde vers lui resplendira,7
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :8
L’ange du Seigneur campe à l’entour9
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !10
Saints du Seigneur, adorez-le :11
Des riches ont tout perdu, ils ont faim ;
Commentaire
Ne cédez pas aux provocations!
«Ayez une bonne conduite parmi les païens…» — et à plus forte raison, entre frères. Une évidence? Pas si sûr.
Le réalisme est de mise: c’est bien entre frères, entre proches, entre membres d’une même communauté qu’il est demandé de ne pas rendre le mal pour le mal, ni l’insulte pour l’insulte! Aucun idéalisme, dans cette lettre, quant aux relations interpersonnelles des croyants.
Ces versets vieux de 1950 ans donnent à nouveau des points de repère simples, fondamentaux, étonnamment actuels.
C’est un compagnon de foi qui vous écrit. Comme vous, il fait partie de cette minorité de croyants dispersés dans le monde. Il subit aussi le regard de méfiance porté sur lui par les gens qui l’entourent. Contre lui également, la méfiance peut devenir violence.
Pour tenir le coup, il vous invite à fortifier la colonne vertébrale de votre foi: ce qui vous tient, c’est le poids du Christ dans votre vie. Il vous tient, donc tenez à lui. La colonne vertébrale est là, donnée. A vous de fortifier vos muscles spirituels en faisant mémoire de ce don.
Avec cette résistance fortifiée en vous, osez maintenant témoigner de votre espérance.
Vivre en Christ, à sa manière, avec douceur et respect. C’est là votre espérance.
Vous risquez des ennuis? Oui. Mais quel que soit le regard des autres sur vous, vous oserez ne plus vous laisser troubler! Voilà ce que Dieu vous donne de vivre.