2
Pitié, mon Die
u, pitié pour moi !
En toi je ch
erche refuge,
un refuge à l’
ombre de tes ailes,
aussi longtemps que d
ure le malheur.
3
Je crie vers Die
u, le Très-Haut,
vers Dieu qui fera to
ut pour moi.
4
Du ciel, qu’il m’env
oie le salut :
(mon adversaire a blasphémé !).
Que Dieu envoie son amo
ur et sa vérité !
5
Je suis au milie
u de lions
et gisant parmi des b
êtes féroces ;
ils ont pour langue une
arme tranchante,
pour dents, des l
ances et des flèches.
℟
6
Dieu, lève-t
oi sur les cieux :
que ta gloire dom
ine la terre !
7
Ils ont tendu un fil
et sous mes pas :
j’all
ais succomber. *
Ils ont creusé un tro
u devant moi,
ils y sont tombés.
~
8
Mon cœur est pr
êt, mon Dieu, †
mon cœ
ur est prêt ! *
Je veux chant
er, jouer des hymnes !
9
Éveille-t
oi, ma gloire ! †
Éveillez-vous, h
arpe, cithare, *
que j’év
eille l’aurore !
10
Je te rendrai grâce parmi les pe
uples, Seigneur,
et jouerai mes h
ymnes en tous pays.
11
Ton amour est plus gr
and que les cieux,
ta vérité, plus ha
ute que les nues.
℟
12
Dieu, lève-t
oi sur les cieux :
que ta gloire dom
ine la terre !
Commentaire
Ouverture vers l’avenir
On croirait lire un texte pour la fête des mères!
Noël n’est pas si loin : on peut penser à Marie, voyageuse enceinte comme juste accouchée, conditions de grossesse et de prime maternité difficiles, et en même temps, comme certains l’ont résumé, «cap de bonne espérance».
Pour le prophète, la mère, c’est Jérusalem, comme la cité que les migrants n’en peuvent plus d’atteindre, et c’est une mère de famille nombreuse, bientôt repeuplée, qui est l’objet de cette prophétie.
Nous pouvons aussi y lire l’attente de l’Eglise, malgré les dénigrements (comme ici au verset 5), et les mises en question de ceux qui nous disent : «vous croyez encore à cela?»
Comme si une mentalité d’adulte devait se construire sans ouverture vers un avenir, comme si la résignation devait être la seule lucidité, et les soucis de fin d’année le triste horizon pragmatique!
Dieu notre Père, reconnaissants de ton amour, qui est la couleur de ta justice, nous demandons que s’ouvrent nos yeux à ta lumière.