1
Le Seigneur est roi : les pe
uples s’agitent.
Il trône au-dessus des Kéroubim : la t
erre tremble.
2
En Sion le Seigne
ur est grand :
c’est lui qui dom
ine tous les peuples.
3
Ils proclament ton nom, gr
and et redoutable,
℟
c
ar il est saint !
4
Il est fort, le roi qui
aime la justice. †
C’est toi, l’aute
ur du droit,
toi qui assures en Jacob la just
ice et la droiture.
5
Exaltez le Seigne
ur notre Dieu, †
prosternez-vous au pi
ed de son trône,
℟
c
ar il est saint !
6
Moïse et le prêtre Aaron,
Samu
el, le Suppliant, †
tous, ils suppli
aient le Seigneur, *
et lu
i leur répondait.
7
Dans la colonne de nuée, il parl
ait avec eux ;
ils ont gardé ses volontés,
les l
ois qu’il leur donna.
8
Seigneur notre Dieu, tu leur
as répondu : †
avec eux, tu restais un Die
u patient,
mais tu les puniss
ais pour leurs fautes.
9
Exaltez le Seigne
ur notre Dieu, †
prosternez-vous devant sa s
ainte montagne, *
℟
car il est saint,
le Seigne
ur notre Dieu.
Commentaire
Recherche prestige
Après les salutations, Paul en vient à l’objet de sa lettre : les divisions dans la communauté. Les Corinthiens ne sont pas meilleurs que les autres : ils recherchent le prestige en se réclamant les uns de tel chef spirituel et les autres d’un autre. Pire : les groupes rivalisent et s’enflent les uns face aux autres. Le Christ, chef de l’Eglise, est détrôné. Pour l’apôtre, c’est grave : les chrétiens de Corinthe ont oublié le fondement même de leur foi. Ils se tournent vers le serviteur plutôt que vers le Maître. Ils ne vivent plus du Christ, mais dans une recherche de prestige. Ils ont même instrumentalisé l’acte du baptême dans ce sens...
Mais qui de nous oserait leur jeter la première pierre ?
Quoi de plus humain? Avons-nous même seulement observé que nous agissons sans cesse de la même manière ? Quel maître remplace le Christ dans notre vie, quel pasteur, quel auteur? Vers qui est-ce que je me tourne quand j’ai besoin d’aide ? Il y a, en nous, un tel besoin de reconnaissance, une telle soif d’être vu, d’être estimé. Comment puis-je évangéliser cette part en moi qui ne se sent pas à la hauteur, méprisée des autres? En la réprimant ou en la niant? Certes non ! Plutôt en l’accueillant comme on accueille un enfant. Car cette part de moi a d’abord besoin d’être entendue, reconnue avant d’être déposée devant la croix pour être transfigurée. Ce n’est qu’alors que mon unité intérieure – un seul esprit, une seule pensée (v. 10) – pourra commencer à se faire.