2
Comme un c
erf altéré
ch
erche l’eau vive, *
ainsi mon
âme te cherche
t
oi, mon Dieu.
3
Mon âme a s
oif de Dieu,
le Die
u vivant ; *
quand pourr
ai-je m’avancer,
par
aître face à Dieu ?
4
Je n’ai d’autre p
ain que mes larmes,
le jo
ur, la nuit, *
moi qui chaque jo
ur entends dire :
« Où est-
il ton Dieu ? »
5
Je me souviens,
et mon
âme déborde : *
en ce temps-là,
je franchiss
ais les portails !
Je conduisais vers la mais
on de mon Dieu
la multit
ude en fête, *
parm
i les cris de joie
et les acti
ons de grâce.
℟
6
Pourquoi te désol
er, ô mon âme,
et gém
ir sur moi ? *
Espère en Dieu ! De nouvea
u je rendrai grâce :
il est mon sauve
ur et mon Dieu !
~
7
Si mon
âme se désole,
je me souvi
ens de toi, *
depuis les terres du Jourd
ain et de l’Hermon,
depuis mon h
umble montagne.
8
L’abîme appel
ant l’abîme
à la v
oix de tes cataractes, *
la masse de tes fl
ots et de tes vagues
a pass
é sur moi.
9
Au long du jo
ur, le Seigneur
m’env
oie son amour ; *
et la nuit, son ch
ant est avec moi,
prière au Die
u de ma vie.
10
Je dirai à Die
u, mon rocher :
« Pourqu
oi m’oublies-tu ? *
Pourquoi v
ais-je assombri,
press
é par l’ennemi ? »
11
Outrag
é par mes adversaires,
je suis meurtr
i jusqu’aux os, *
moi qui chaque jo
ur entends dire :
« Où est-
il ton Dieu ? »
℟
12
Pourquoi te désol
er, ô mon âme,
et gém
ir sur moi ? *
Espère en Dieu ! De nouvea
u je rendrai grâce :
il est mon sauve
ur et mon Dieu !
Commentaire
Qui est le maître de ma vie ?
Le texte d’hier dénonçait les méfaits de l’amour de l’argent. Le même thème se prolonge ici dans la première phrase : « Fuis ces choses ! » et dans la conclusion (que nous lirons demain) qui consiste en directives particulières à l’intention des riches.
Pour l’auteur, l’argent semble être une fois encore le plus gros obstacle qui se met en travers de la vie chrétienne.
Mais il n’exclut pas pour autant les riches de l’Eglise tout en rappelant que la grande tentation de ceux-ci est de fonder leur vie sur leurs biens et d’oublier son sens réel, dans la foi en Jésus-Christ.
Dans ce passage, le Christ est perçu comme roi. Cela peut expliquer pourquoi, dans les multiples actes et paroles de Jésus, l’auteur focalise étrangement son attention sur sa comparution devant Ponce Pilate. Précisément parce que selon les évangiles, la seule question du procurateur romain dans cet interrogatoire tourne autour de la royauté de Jésus. Au final, il est ainsi possible d’articuler les thèmes de l’argent et de la royauté de Jésus qui émergent de ce passage par cette question : « Sous quel empire est-ce que je décide de placer ma vie » ?
Dieu ou l’argent…