20 janvier 2025
Lundi 20 Janvier 2025
Temps
Temps ordinaire
Semaine
Lundi
Complément
Psaume
Psaume 32 (31)
Tu as enlevé ma faute
Lectures du jour
Livre d’Ésaïe, Chap. 49, v. 12-17
- 12
- Les voici! Ils reviennent de loin: les uns du nord, les autres de l'ouest, d'autres du sud, de l'Égypte."
- 13
- Ciel, applaudis! Et toi, terre, réjouis-toi! Montagnes, criez de joie! Le Seigneur redonne de l'espoir à son peuple, il a pitié des malheureux.
- 14
- Sion disait: "Le Seigneur m'a abandonnée, mon maître m'a oubliée."
- 15
- Mais le Seigneur répond: "Est-ce qu'une femme oublie le bébé qu'elle allaite? Est-ce qu'elle cesse de montrer sa tendresse à l'enfant qu'elle a porté? Même si elle l'oubliait, moi je ne t'oublierai jamais.
- 16
- Vois, j'ai écrit ton nom sur la paume de mes mains. Je pense sans arrêt à tes murs de défense.
- 17
- "Jérusalem, ceux qui vont te reconstruire se dépêchent d'arriver, ceux qui t'ont détruite et écrasée vont s'en aller.
Sujets de prière
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
Oraison
Dieu éternel et tout puissant,
toi qui rassembles ce qui est dispersé
et qui fait l’unité de ce que tu rassembles, regarder avec amour l’Eglise de ton Fils:
nous te prions d’unir dans la totalité de la foi et par le lien de la charité tous les hommes qu’un seul baptême a consacrés, en Christ, notre Seigneur.
Au troisième jour de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, prions encore avec toute l’Eglise:
Seigneur Dieu, notre Père,
fais que nos regards se tournent vers toi pour qu’ensemble nous marchions des ténèbres vers la lumière de ton visage, révélé en Jésus, ton Fils et notre frère, qui vit avec toi et le Saint-Esprit maintenant et pour les siècles des siècles.
Cantique 36-14 (du recueil Alléluia)
Jésus, ton règne sans pareil
Commentaire
Images en tension
Quelle image nous faisons-nous de Dieu? Pour ma part, j’aime tout particulièrement cette image du «Dieu mère» qui n’oublie pas son enfant. C’est une image que je comprends, qui me parle. J’ai beaucoup plus de peine avec l’image du «Dieu querelleur», du Dieu vengeur qui fait manger leur propre chair aux oppresseurs des siens (verset 26, qu’on ne lit pas souvent !).
La question me titille. Y a-t-il une image plus vraie que l’autre?
Faut-il choisir l’aspect tendre de Dieu, plus politiquement correct, et laisser dans l’ombre ce côté violent, destructeur, difficile à assumer et à défendre?
Il est bien sûr possible de sortir de ce dilemme en rappelant que les images ne sont que des images, qu’elles ne disent heureusement jamais tout de la réalité de Dieu, que leur réception est intimement liée à notre histoire. Mais ce n’est pas tout à fait satisfaisant.
Le mérite de toutes ces images, souvent contradictoires, appliquées à Dieu, c’est de nous empêcher de mettre définitivement la main sur Dieu, de l’enfermer dans nos catégories bien définies pour le rendre inoffensif et en faire un Dieu à notre image qui n’a plus rien à nous dire.