Commentaire

Ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu

Après les jugements et condamnation du chapitre 7: «Vos pratiques religieuses ne servent à rien si elles ne sont pas faites d’une ouverture à l’Esprit, à l’amour, et s’il n’y a aucune cohérence entre vos actes et votre foi. Soyez d’abord attentifs à votre comportement avec les plus faibles qui sont parmi vous: protégez d’abord la veuve et l’orphelin, les immigrés et les pauvres» (Zacharie 7,8-10), voilà une promesse. Une promesse inconditionnelle: si cela paraît impossible, Dieu, lui, l’annonce possible (v. 6)!
Ce peuple est si rebelle, ce peuple est si oublieux de son Dieu, ce peuple ne cesse de penser qu’il doit tout à lui-même, plutôt que de reconnaître que tout lui est donné par Dieu et de lui rendre grâce (tiens, tiens! voilà qui me ressemble… et qui ressemble aux gens de mon temps). Si loin de Dieu. Ou plutôt si incapable de réaliser que Dieu est le tout proche.
Et pourtant, Dieu tient bon dans son projet, dans sa promesse.
Un jour, il y aura des vieux et des vieilles (donc tout le monde ne sera pas mort de faim, de guerre ou d’exil). Il y aura des enfants qui s’amuseront sans crainte (donc l’avenir est ouvert).
Dieu dit et redit sa promesse de vie. Il nous appelle à y participer, à y entrer, à faire vivre cette promesse de fidélité et de justice, d’équité et de fraternité.
Et Dieu ne cesse de tenir cette promesse, de rassembler les siens de partout. Dieu ne cesse de vouloir les humains pour son peuple. Il est notre Dieu, le tout proche, dans la fidélité et la justice, jour après jour.