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Délivre-moi, Seigneur, de l’homme mauvais,3
contre ceux qui préméditent le mal4
qui dardent leur langue de vipère,5
Garde-moi, Seigneur, de la main des impies,6
les arrogants qui m’ont tendu des pièges ;7
Je dis au Seigneur : « Mon Dieu, c’est toi ! »8
Tu es la force qui me sauve, Maître, Seigneur ;9
Ne cède pas, Seigneur, au désir des impies,13
Je le sais, le Seigneur rendra justice au malheureux,14
Oui, les justes rendront grâce à ton nom,
Commentaire
L’album des visions s’est refermé. Nos yeux se sont ouverts.
Trois hommes, restés jusque-là en exil, arrivent de Babylone pour apporter une aide substantielle à la reconstruction du temple et de la ville de Jérusalem. Il est temps de passer à une nouvelle étape, d’accélérer la réunification du peuple et le rétablissement de la vie.
Leurs noms représentent symboliquement la présence de Dieu lui-même qui vient habiter au cœur du pays (Heldaï – «l’Endurant»; Tobia – «Bon est le Seigneur»; Yedaya – «Il Sait, le Seigneur»!). Cette présence est encore renforcée par l’apparition de ce personnage appelé «Germe» qui représente un être idéal. S’agit-il de Yechoua, ou de Zorobabel, le prince reconstructeur, ou encore du Messie à venir? Ce qui est sûr, c’est qu’il vient pour reconstruire, réformer et gouverner, en entente parfaite avec le prêtre, c’est-à-dire dans une cohérence parfaite entre la foi et les actes.
Considérée d’un point de vue spirituel, cette prophétie nous enseigne qu’il ne nous est pas possible de réunifier notre être d’un seul coup et une fois pour toutes: il y aura des allers-retours, des fermetures et des ouvertures, des enthousiasmes et des découragements.
Arrive un temps où Dieu lui-même vient apporter sa présence pour nous aider à accomplir en nous ce qui est encore inaccompli, faire germer enfin ce qui avait été semé depuis si longtemps. Dans le temps de l’attente, il s’agit de prendre soin de cette graine, si petite soit-elle, chez soi ou chez l’autre.
Quand je te montre une graine, y vois-tu l’arbre?