2
Je n’ai de rep
os qu’en Dieu seul,
mon sal
ut vient de lui.
℟
3
Lui seul est mon roch
er, mon salut,
ma citadelle : je su
is inébranlable.
4
Combien de temps tomberez-vous sur un homme
pour l’ab
attre, vous tous, *
comme un mur qui penche,
une clôt
ure qui croule ?
5
Détruire mon honneur est leur seule pensée : †
ils se pl
aisent à mentir. *
Des lèvres, ils bénissent ;
au fond d’eux-m
êmes, ils maudissent.
6
Je n’ai mon rep
os qu’en Dieu seul ;
oui, mon esp
oir vient de lui.
℟
7
Lui seul est mon roch
er, mon salut,
ma citadelle : je r
este inébranlable.
8
Mon salut et ma gloire
se tro
uvent près de Dieu. *
Chez Dieu, mon refuge,
mon roch
er imprenable !
~
9
Comptez sur lui en tous temps,
vo
us, le peuple. *
Devant lui épanchez votre cœur :
Dieu est pour no
us un refuge.
10
L’homme n’est qu’un souffle,
les fils des h
ommes, un mensonge : *
sur un plateau de balance, tous ensemble,
ils ser
aient moins qu’un souffle.
11
N’allez pas compter sur la fraude
et n’aspirez p
as au profit ; *
si vous amassez des richesses,
n’y mettez p
as votre cœur.
12
Dieu a dit une chose,
deux choses que j’
ai entendues. †
Ceci : que la force est à Dieu ;
13
à toi, Seigne
ur, la grâce ! *
Et ceci : tu rends à chaque homme
sel
on ce qu’il fait.
Commentaire
Décision personnelle
Un homme vient, le cœur rempli de questions spirituelles sur son avenir. Il repartira tout triste, car il avait de grands biens.
Etonnant ce rapprochement en une phrase de cette parabole bien connue!
Jésus est touché par la démarche de cet homme. Car c'est réellement autour de la question du sens de la vie que se pose son interrogation.
Et il «fait tout juste» (voir v. 20).
Mais Jésus relève un manque, celui de pouvoir décider librement de son avenir. Son départ le montrera. Pour aujourd'hui, c'est facile. Pour l'avenir, c'est plus difficile. Jésus ne jette pas la pierre à cet homme. Il éprouve même beaucoup de sympathie pour lui, mais il constate l'empêchement.
Ici, c'est la richesse qui grippe la mobilité spirituelle, mais il y a tant d'autres choses dans la vie qui nous retiennent de prendre de telles décisions.
Alors les disciples bombent le torse: ils ont fait le bon choix, eux!
C'est vrai, mais au dire de Jésus, ce n'est pas une raison pour se considérer vainqueurs.
Premier? Dernier? Il n'y a pas de privilège.
Chacun est placé devant Dieu et doit prendre sa propre décision de suivre le Christ, chaque jour à nouveau.
Mais il est une chose qu'aucun de nous ne doit oublier: le salut, souci premier de l'homme riche et compétition pour les disciples, est seulement à recevoir – et non à conquérir – car il relève de la seule possibilité de Dieu.
Et cela, cela nous remet à notre juste place.