1
Seigneur, mon rocher, c’est t
oi que j’appelle : †
ne reste p
as sans me répondre, *
car si tu gard
ais le silence,
je m’en irais, moi auss
i, vers la tombe.
2
Entends la v
oix de ma prière
quand je cr
ie vers toi, *
quand j’él
ève les mains
vers le S
aint des Saints !
3
Ne me traîne p
as chez les impies,
chez les h
ommes criminels ; *
à leurs voisins ils p
arlent de paix
quand le m
al est dans leur cœur.
~
6
Bén
i soit le Seigneur *
qui entend la v
oix de ma prière !
7
Le Seigneur est ma f
orce et mon rempart ;
à lui, mon cœ
ur fait confiance :
il m’a guéri, ma ch
air a refleuri,
mes chants lui r
endent grâce.
8
Le Seigneur est la f
orce de son peuple,
le refuge et le sal
ut de son messie.
9
Sauve ton peuple, bén
is ton héritage,
veille sur lui, porte-l
e toujours.
Commentaire
Silence!
A peine moins extraordinaire que la marche sur les eaux, le récit de la tempête apaisée convoque un Jésus faiseur de miracles comme on n'en fait plus.
Mais à rester croché à cet élément merveilleux, n'est-on pas à côté du texte? Décodons.
Une barque: l'Eglise.
Des disciples dedans: vous, moi, les autres.
Une traversée mouvementée d'un bord à l'autre: nous ne choisissons pas ce qui arrive et ce qui nous fragilise.
Et au milieu de tout cela, Jésus… roupille!
Pour dire: selon sa promesse, même s'il n'y paraît pas, même si sa présence est discrète, il est avec nous jusque dans les moments de danger et d'incertitude…
Et alors?!
Il ne serait pas là que ce serait pareil. Vaine promesse, donc. «Tais-toi!» Comment?
«Silence! Tais-toi!» Mais oui: «Tais-toi!»
… La foi, c'est croire, dans les plis de la vie, à ce qu'on a reçu dans la paix du cœur.