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Le Seigneur est mon berger :2
Sur des prés d’herbe fraîche,3
et me fait revivre ; *4
Si je traverse les ravins de la mort,5
Tu prépares la table pour moi6
Grâce et bonheur m’accompagnentTemps de Noël
Mardi de l'octave de Noël
Mémoire du diacre Etienne, premier martyr
Évangile selon Luc, Chap. 2, v. 1-14
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
Dieu notre Père,
tu nous as donné Jésus, ton Fils,
pour qu’il partage en toute chose notre existence.
Fais-nous vivre en sa présence, ici et maintenant,
pour la seule gloire de ton nom.
Par Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur,
qui vit et qui règne avec toi, Père, et le Saint-Esprit,
un seul Dieu pour les siècles des siècles.
Noël, c'est Jésus qui vient
Commentaire
Pas si bucolique …
Le berger est un chef, un conducteur, un responsable.
Mais a-t-il pour autant tout le pouvoir?
Quand bien même la vie du troupeau est entre ses mains, celui-ci ne lui appartient pas. Il devra en rendre compte à la bête près.
C’est pourquoi la centième brebis de l’Evangile, l’égarée, nécessite qu’on la retrouve.
Le 1 % ici n’est pas la marge d’erreur ou de perte admise; il est l’honneur professionnel du berger.
La métaphore évangélique qui fait de Jésus, Bon Berger, la Porte parce qu’il se couche dans l’entrée de l’enclos et appelle chacune de ses brebis par son nom ne fait pas pour autant de nous des «moutons» – au sens bêlant du terme.
Chacun de nous a son individualité, son besoin, selon les moments de la vie, de plus ou moins de société, de plus ou moins de solitude.
Chacun de nous a reçu lors du baptême, sa part d’Esprit Saint, sa vocation propre dans le monde, les charismes comme autant d’instruments bienvenus pour l’exercer.
Chacun de nous, quoique brebis du Seigneur, devient ainsi berger d’autres brebis du Seigneur: des personnes, la famille dont il est membre ou fondateur; des tâches dont il est chargé – dont pas une ne doit se perdre, s’échapper, aller brouter ailleurs.
Berger, chacun de nous l’est aussi de l’immense troupeau des pensées qui lui traversent le cerveau de jour comme de nuit, troupeau tumultueux, indiscipliné s’il en est.
Essayez de maîtriser et conduire le troupeau de vos pensées, surtout lors de la prière ou de la méditation biblique! Il y a pas mal de coups de houlettes à donner pour raccrocher les fuyards et de coups de bâton ferré pour chasser les intrus …
Les yeux fermés, tournés vers votre paysage intérieur, vous avez fort à faire à gérer ce petit monde!
Vous êtes vraiment le rude berger, la bergère futée qu’il faut. C’est alors qu’il faut vous mettre à l’école du Berger, vous inscrire en stage chez lui: par la Parole, la prière, la méditation.