9 septembre 2020
Mercredi 9 Septembre 2020
Temps
Temps ordinaire
Semaine
Mercredi
Complément
Psaume
Psaume 84 (83)
Heureux les habitants de ta maison
Lectures du jour
Sujets de prière
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
Oraison
Nous te rendons grâce, Dieu tout-puissant,
pour le don de l’eau que tu nous as fait.
Au commencement du monde
ton Esprit planait sur les eaux,
et c’est à travers elles que tu as permis
la vie de ton serviteur Moïse.
A travers elles encore,
tu as fait passer les enfants d’Israël
de la servitude d’Egypte à la terre promise.
C’est dans l’eau que ton Fils Jésus, baptisé par Jean,
a reçu l’onction de l’Esprit Saint comme Christ.
Nous te rendons grâce, Dieu notre Père, pour l’eau du baptême:
elle nous ensevelit dans la mort du Christ,
pour nous faire partager sa résurrection;
par elle nous renaissons à l’Esprit-Saint.
Permets-nous d’accueillir joyeusement
dans notre communion avec lui
ceux qui viennent à lui avec foi,
les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.
Cantique 5 (du recueil Alléluia)
Sois attentif à ma prière
Commentaire
La libération annoncée
Un espoir est né au cœur de «la maison de servitude», l’Egypte. Un garçon, né de l’amour d’un homme et d’une femme, protégé par la détermination de sa mère, la vigilance de sa sœur et le cœur de la fille de Pharaon.
Il faudra attendre que l’enfant soit devenu homme pour entrevoir que l’oppression n’est pas une fatalité. Encore très modestement dans ce chapitre arrive l’idée qu’une vie sans oppression ni corruption peut exister. Peut-être y aurait-il au monde autre chose que l’Egypte? Pour l’instant, il n’y a que la colère et l’espoir.
La colère, c’est celle d’une femme qui refusant de mettre fin à la courte vie de son fils, imagine une autre solution.
L’espoir, c’est lorsque la corbeille est posée en flottaison sur le Nil: quelqu’un va la trouver, et l’enfant va pouvoir grandir en sécurité.
Et l’ironie, c’est que la colère et l’espoir sont justifiés, au point que l’enfant va se retrouver membre de la cour de Pharaon, rien de moins! Là, il sera instruit dans toutes les sciences d’alors; Dieu le prépare ainsi à devenir le chef de son peuple.
Le cadre est posé – du moins une esquisse de celui-ci: la servitude, le travail sans fin ni trêve, aliénant et humiliant, qui écrase et avilit celui ou celle qui y est contraint(e), peut connaître un terme. Jusque là, la résistance est encore bien fragile: elle passe par des femmes et par un bébé.
Ayons cette confiance totale en Dieu qui a tout mis en œuvre pour nous délivrer de la servitude du mal. Acceptons et accueillons le Sauveur, d’apparence toute humaine et modeste qu’il nous envoie: Jésus, Fils de Dieu, serviteur et Seigneur.