1
Que de mal ils m’ont fait dès ma jeunesse,2
que de mal ils m’ont fait dès ma jeunesse :3
Sur mon dos, des laboureurs ont labouré4
mais le Seigneur, le juste,5
Qu’ils soient tous humiliés, rejetés,6
Qu’ils deviennent comme l’herbe des toits,7
Les moissonneurs n’en font pas une poignée,8
et les passants ne peuvent leur dire :
Commentaire
L’heure a sonné!
Malheur à vous, pasteurs, leaders, conducteurs spirituels..., qui égarez par de vaines paroles le peuple de Dieu! L’heure du jugement est venue. La sentence sonne comme le glas, et on a l’impression d’assister à la diffusion d’un vieux film, en noir et blanc, où l’on voit apparaître un homme hirsute – un Jean-Baptiste devant les curieux qui ne viennent chercher qu’un petit rite, une échappatoire – un homme au regard vengeur, brandissant un bâton devant une foule muette et terrifiée.
Ces dirigeants religieux et ce roi inique n’ont pas été capables de prendre soin du troupeau que Dieu leur avait confié. Des incapables et des cupides. Leurs activités néfastes avaient enlisé le peuple dans la médiocrité et la pauvreté, et de nombreuses charges seront retenues contre eux. Fort heureusement – il est primordial de le rappeler ici – cette note de jugement n’exclut en rien celle de la grâce qui brille comme un diamant en ce chapitre 23 du livre de Jérémie. Un rappel qui aujourd’hui encore s’élève comme un chant de victoire pour nous.
Vivant est le Seigneur, qui a ramené la descendance des gens d’Israël du pays du nord et de tous les pays où Dieu les avait dispersés. Vive le Seigneur qui rapatrie de tous les exils! Quel cri de louange que celui-ci! Dans nos révoltes, nos colères, nos infidélités, dans les crises en tout genre, Dieu continue à croire en chacun de nous. Il a placé sa confiance en son peuple.
Sa promesse tiendra jusqu’au bout.