2
Pitié, mon Dieu !
Des hommes s’ach
arnent contre moi ;
tout le jour, ils me comb
attent, ils me harcèlent.
3
Ils s’acharnent, ils me gu
ettent tout le jour ;
mais là-haut, une arm
ée combat pour moi.
4
Le jo
ur où j’ai peur,
je prends appu
i sur toi.
℟
5
Sur Dieu dont j’ex
alte la parole,
sur Die
u, je prends appui :
plus ri
en ne me fait peur !
Que peuvent sur moi des
êtres de chair ?
6
Tout le jour, leurs par
oles me blessent,
ils ne pensent qu’à me f
aire du mal ;
7
à l’affût, ils épient, ils surv
eillent mes pas ;
comme s’ils voul
aient ma mort.
9
Toi qui comptes mes p
as vagabonds,
recueille en tes o
utres mes larmes ;
(cela n’est-il p
as dans ton livre ?)
10
Le jour où j’appellerai, mes ennem
is reculeront ;
je le sais, Die
u est pour moi.
℟
11
Sur Dieu dont j’exalte la parole,
le Seigneur dont j’ex
alte la parole, *
12
sur Die
u, je prends appui :
plus ri
en ne me fait peur ! *
Que peuvent sur m
oi des humains ?
13
Mon Dieu, je tiendr
ai ma promesse,
je t’offrirai des sacrif
ices d’action de grâce ;
14
car tu m’as délivr
é de la mort
et tu préserves mes pi
eds de la chute,
pour que je marche à la f
ace de Dieu
dans la lumi
ère des vivants.
Commentaire
Le sabbat, joyau de la création et… du projet de Dieu pour les humains !
Non, les pharisiens ne sont pas des « nuls » à vouloir célébrer le sabbat, l'honorer, le défendre ! Car il entre dans un projet divin de bénédiction des humains, au service de leur épanouissement (Ex 20,11, Dt 5,14 s). Le débat qu'ils ouvrent n'est pas banal, c'est une question de vie ou de mort (v. 14) !
Et c'est bien à cause de cet enjeu-là que Jésus s'investit tellement dans le débat, qu'il libère ses disciples de toute accusation, qu'il argumente, puis offrira à quelques uns (on le verra dès demain) d'accomplir le geste qui va les guérir. Il vise à (re)trouver la vraie couleur de ce trésor. Il ne le relativise pas, mais en donne une interprétation souveraine.
Si Jésus est « maître du sabbat », c'est en tant que fils de l'homme : il s'est inscrit dans la filiation de celui qui a donné le sabbat. Le fils de l'homme est à la fois un roi qui règne dans sa propre vie, qui a accédé à son vrai statut d'humain, et un fils qui comprend et intègre la perspective du Père. Il est l'interprète de sa Parole et de sa loi de vie, il lui donne son vrai sens.
En communion avec lui, nous pouvons entrer dans ce pouvoir royal de fils et filles; nous pouvons vivre le sabbat dans l'Esprit, et intégrer l'esprit du sabbat dans le quotidien.
Aimons le sabbat, comme Jésus l'a aimé et pratiqué. Créons des espaces-temps pour nous connecter aux sources de notre existence et y laisser diffuser la miséricorde.