1
Le Seigneur est roi : les pe
uples s’agitent.
Il trône au-dessus des Kéroubim : la t
erre tremble.
2
En Sion le Seigne
ur est grand :
c’est lui qui dom
ine tous les peuples.
3
Ils proclament ton nom, gr
and et redoutable,
℟
c
ar il est saint !
4
Il est fort, le roi qui
aime la justice. †
C’est toi, l’aute
ur du droit,
toi qui assures en Jacob la just
ice et la droiture.
5
Exaltez le Seigne
ur notre Dieu, †
prosternez-vous au pi
ed de son trône,
℟
c
ar il est saint !
6
Moïse et le prêtre Aaron,
Samu
el, le Suppliant, †
tous, ils suppli
aient le Seigneur, *
et lu
i leur répondait.
7
Dans la colonne de nuée, il parl
ait avec eux ;
ils ont gardé ses volontés,
les l
ois qu’il leur donna.
8
Seigneur notre Dieu, tu leur
as répondu : †
avec eux, tu restais un Die
u patient,
mais tu les puniss
ais pour leurs fautes.
9
Exaltez le Seigne
ur notre Dieu, †
prosternez-vous devant sa s
ainte montagne, *
℟
car il est saint,
le Seigne
ur notre Dieu.
Commentaire
Mais, où est la clé ?
Un fils joyeux jubile devant son père ; le lien d'intimité profonde avec lui l'inonde. Il se réjouit même de ce que ce lien, ce lieu soient inaccessibles et incompréhensibles à ceux qui veulent le maîtriser. C'est une « disposition paternelle bienveillante » (v. 26, TOB), qui lui donne la liberté d'ouvrir cette relation privilégiée à tous ceux qui sont dans une attitude de fils, comme les tout-petits. Il leur en donne la clé d'accès. Avec eux, il développe une fratrie bien-aimée.
Ce « cri de joie » (v. 25) est public, il veut rendre cette relation célèbre, afin que les tout-petits et ceux qui leur ressemblent l'entendent et se joignent à lui dans cette relation privilégiée avec son Père.
Comment ce cri résonne-t-il en moi ?
Et voilà que ce cri joyeux se transforme en appel à ces autres petits que sont les « fatigués » d'aujourd'hui, ceux dont le fardeau est lourd : il leur manque toujours un peu de temps ; il y a toujours « un peu trop » ; et même dans l'abondance, il reste une tension pénible.
Venez ! Voici la clé d'accès à un autre style de vie, à une autre manière d'être en relation avec soi, avec les autres et le monde ! Venez dans la proximité de celui qui est en lien avec son père ! La clé consiste à se mettre dans la posture d'un « à preneur » (Chouraqui), auprès de lui. Et là, découvrir progressivement le secret de la vie, de sa vie d'homme, de fils bien-aimé et libre.