1
Alléluia !
Chantez au Seigne
ur un chant nouveau,
louez-le dans l’assembl
ée de ses fidèles !
2
En Israël, j
oie pour son créateur ;
dans Sion, allégr
esse pour son Roi !
3
Dansez à la lou
ange de son nom,
jouez pour lui, tambour
ins et cithares !
4
Car le Seigneur
aime son peuple,
il donne aux humbles l’écl
at de la victoire.
5
Que les fidèles ex
ultent, glorieux,
criant leur joie à l’he
ure du triomphe.
6
Qu’ils proclament les él
oges de Dieu,
tenant en main l’ép
ée à deux tranchants.
7
Tirer venge
ance des nations,
infliger aux pe
uples un châtiment,
8
charger de ch
aînes les rois,
jeter les pr
inces dans les fers,
9
leur appliquer la sent
ence écrite,
c’est la fiert
é de ses fidèles.
Alléluia !
Commentaire
Invités au repas du mariage !
En vue de ces temps de l’Avent et de Noël qui approchent, ce passage de l’Apocalypse médité aujourd’hui nous appelle à regarder, non pas à la nouvelle recette de dinde rôtie ou aux couleurs dont je décorerai le sapin cette année, à la tenue que je vais arborer lors des réveillons, ou encore aux cadeaux que l’on va se faire mutuellement – mais plutôt : dans l’horizon que la vision de Jean nous partage, le dernier Noël de l’Histoire, comment et pour quelle(s) raison(s) je vais pouvoir me réjouir?
Si notre liste de lectures bibliques a laissé de côté plusieurs chapitres de ce Livre – cauchemars effrayants – c’est pour nous concentrer sur la révélation d’aujourd’hui, qui nous appelle à prier : «Que ta volonté soit… fête !»
Un chant de louange, celui des invités arrivés avant nous, et comme le bonheur de s’y joindre, et de chanter enfin l’Alleluia de Haendel sans fausse note!
Et encore : cette joie est largement partagée ! De sorte que tu ne te trouves pas seul ou minoritaire dans l’espérance et la foi!
C’est, tout à coup, une multitude incroyable avec laquelle on est emporté. De plus : c’est une invitation, et pas tellement un festival pour lequel il fallait jouer des coudes pour acquérir des billets, c’est un cadeau que d’être invité, et de rencontrer les autres invités!
Voici venu l’accomplissement, dans le ciel par avance et sur la terre bientôt, de nos « Notre-Père » véhéments et persévérants : « Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, amen ! »