2
Tous les peuples, batt
ez des mains,
acclamez Dieu par vos cr
is de joie !
3
Car le Seigneur est le Très-Ha
ut, le redoutable,
le grand roi sur to
ute la terre,
4
celui qui nous soum
et des nations,
qui tient des pe
uples sous nos pieds ;
5
il choisit pour no
us l’héritage,
fierté de Jac
ob, son bien-aimé.
6
Dieu s’élève parm
i les ovations,
le Seigneur, aux écl
ats du cor.
7
Sonnez pour notre Die
u, sonnez,
sonnez pour notre r
oi, sonnez !
8
Car Dieu est le r
oi de la terre :
que vos mus
iques l’annoncent !
9
Il règne, Die
u, sur les païens,
Dieu est assis sur son tr
ône sacré.
10
Les chefs des peuples se s
ont rassemblés :
c’est le peuple du Die
u d’Abraham.
Les princes de la t
erre sont à Dieu
qui s’élève au-dess
us de tous.
Commentaire
Combats sans relâche !
Dans tous les métiers d'enseignement, je crois que la vraie difficulté, c'est de ne pas se décourager au fil du temps, de garder l'envie de transmettre avec ferveur jusqu'au bout, de croire en ce que nous faisons malgré tout, et ne pas nous laisser aller à penser que ce que nous avons dit ou fait n'aurait pas servi à grand-chose.
C'est ce qui est proposé à Timothée ! « Proclame la parole, insiste, reprends, menace et exhorte, toujours avec patience et souci d'enseigner. » L'exigence, c'est l'urgence : il n'y a pas de temps à perdre, car l'enjeu et la finalité, c'est la venue du royaume, et le jugement !
Timothée va prendre le relais et assurer la continuité, il va donner un avenir à ce qui a été dit jusqu'ici. On peut dire que c'est une passation de pouvoir. Et il ne s'agira pas de se soucier si ce qui est enseigné fait plaisir ou non, et encore moins d'enjoliver les textes pour mieux les faire passer !
Son prédécesseur en a payé le prix fort, même s'il estime en être sorti grandi.
La confiance de l'apôtre en sa récompense, au moment de parler de sa mort prochaine, peut ressembler à de la vantardise. Je préfère voir en son argumentation l’expression de la confiance ! Confiance en un jugement qui ressemblerait à celui de la parabole des talents et qui dirait : « C'est bien, bon et fidèle serviteur, viens te réjouir avec moi !» (Mt 25,21).
On dit souvent que si quelqu'un «n'a pas pu régler ses comptes avec un de ses proches, il ne peut pas mourir». Je l'ai constaté à plusieurs reprises.
Faire le bilan de notre vie, c'est dire à nos proches notre affection, dire combien leur présence a compté, c'est aussi savoir demander pardon et pardonner. C'est exprimer encore, vite, une dernière demande et faire une ultime recommandation !
Puis tout placer devant Dieu qui seul peut comprendre et donner sens de tout cela. « A lui seul la gloire pour tout ce qui a été vécu. »