1
Le Seigneur est ma lumi
ère et mon salut ;
de qu
i aurais-je crainte ? *
Le Seigneur est le remp
art de ma vie ;
devant qu
i tremblerais-je ?
2
Si des méchants s’av
ancent contre moi
po
ur me déchirer, †
ce sont eux, mes ennem
is, mes adversaires, *
qui perdent pi
ed et succombent.
3
Qu’une armée se dépl
oie devant moi,
mon cœ
ur est sans crainte ; *
que la bataille s’eng
age contre moi,
je g
arde confiance.
4
J’ai demandé une ch
ose au Seigneur,
la se
ule que je cherche : †
habiter la mais
on du Seigneur
tous les jo
urs de ma vie, *
pour admirer le Seigne
ur dans sa beauté
et m’attach
er à son temple.
5
Oui, il me rés
erve un lieu sûr
au jo
ur du malheur ; †
il me cache au plus secr
et de sa tente,
il m’él
ève sur le roc. *
6
Maintenant je rel
ève la tête
dev
ant mes ennemis.
J’irai célébr
er dans sa tente
le sacrif
ice d’ovation ; *
je chanterai, je fêter
ai le Seigneur.
~
7
Écoute, Seigne
ur, je t’appelle ! *
Piti
é ! Réponds-moi !
8
Mon cœur m’a red
it ta parole :
« Cherch
ez ma face. » *
9
C’est ta face, Seigne
ur, que je cherche :
ne me cache p
as ta face.
N’écarte pas ton servite
ur avec colère : *
tu r
estes mon secours.
Ne me laisse pas, ne m’aband
onne pas,
Die
u, mon salut ! *
10
Mon père et ma m
ère m’abandonnent ;
le Seigne
ur me reçoit.
11
Enseigne-moi ton chem
in, Seigneur, *
conduis-moi par des ro
utes sûres,
malgré ce
ux qui me guettent.
12
Ne me livre pas à la merc
i de l’adversaire : *
contre moi se sont lev
és de faux témoins
qui so
ufflent la violence.
13
Mais j’en suis sûr, je verrai les bont
és du Seigneur
sur la t
erre des vivants. *
14
« Espère le Seigneur, sois f
ort et prends courage ;
esp
ère le Seigneur. »
Commentaire
Le temps de Dieu et nos minutes impatientes
Jérusalem se lamente comme une épouse abandonnée. Mais Dieu défend sa fidélité d’époux et de père pour ses enfants. Les images se bousculent, l’époux, le père, mais en elles la fidélité et la tendresse dominent. Dieu, comme un amoureux, a même fait tatouer le visage de Jérusalem, sa chérie, sur ses paumes. Tous les jours il le voit, tous les jours il se souvient.
Sur l’agenda de Dieu, le temps favorable et le jour du salut sont marqués en encre indélébile. Nous pouvons attendre : Dieu fera justice au temps.
Habitués à la déception de nos rendez-vous manqués avec l’histoire, nous avons transformé l’attente sûre en une espérance incertaine. Comme si le verbe « espérer » désignait une attente qui ne s’accomplit jamais, une attente fatiguée, une attente triste.
Mais il y a un signe sur l’agenda de Dieu, et il agit avec la ponctualité tendre d’une grâce qui s’exprime au temps donné, au temps favorable : quand cela convient et quand cela lui convient. Chaque chose à son rythme et chaque moment annonce un autre moment. La route s’ajuste au marcheur, le ciel s’adapte à la promesse, les montagnes s’installent dans la confiance … et le temps de Dieu entre dans notre temps.
Espérons. Plutôt attendons, certains que le Seigneur réconfortera son peuple et manifestera son amour aux humbles.
Pour nous, aujourd’hui, Dieu reste le même. Il est venu chez nous. Jésus incarne à jamais sa fidélité, son amour. Tous les jours, nos visages sont devant ses yeux, avec celui de tous les humains.