2
Seigneur, au secours ! Il n’y a pl
us de fidèle !
La loyauté a dispar
u chez les hommes.
3
Entre eux la par
ole est mensonge,
cœur double, l
èvres menteuses.
4
Que le Seigneur supprime ces l
èvres menteuses,
cette langue qui p
arle insolemment,
5
ceux-là qui disent : « Arm
ons notre langue !
À nous la parole ! Qui ser
a notre maître ? »
6
– « Pour le pauvre qui gémit,
le malheure
ux que l’on dépouille, †
maintenant je me lève, d
it le Seigneur ; *
à celui qu’on méprise, je p
orte secours. »
7
Les paroles du Seigneur sont des par
oles pures,
argent passé au feu, affin
é sept fois.
8
Toi, Seigne
ur, tu tiens parole,
tu nous gardes pour toujo
urs de cette engeance.
9
De tous côtés, s’ag
itent les impies :
la corruption g
agne chez les hommes.
Commentaire
Vivez saints !
Comme on dit aujourd’hui « bronzez intelligents ! », l’apôtre Paul exhorte : vous avez appris comment vous conduire pour plaire à Dieu, c’est bien ; mais progressez encore : vivez saints, vivez sainement, vivez saintement !
Car la santé n’est pas que physique, elle est aussi « psychique » et « spirituelle », elle engage votre âme. Ne vous laissez pas emporter par des désirs « impurs ». Vivez sains, vivez saints ! Gardez le respect de votre corps, ne le débauchez pas. Gardez le respect de votre conjoint, ne le lâchez pas. Gardez le respect de votre frère, de votre sœur, ne les trahissez pas !
C’est difficile mais possible, parce que si nous avons choisi le Christ, nous avons forcément reçu l’Esprit Saint que Dieu nous donne. Il nous permet de progresser, de nous dépasser. Et si nous ne sommes redevables de rien à personne (v. 11), nous sommes néanmoins toujours redevables de nous-mêmes devant tous (v. 12) : par notre travail serein, par nos affaires bien gérées, par notre activité responsable et indépendante.
« Christ, Jésus, Seigneur, je porte ton nom. Les yeux ne peuvent le voir : il n’est pas écrit sur mon front ! Les mains ne peuvent le toucher : il n’est pas tatoué sur ma peau ! Je porte ton nom, Christ, Jésus, Seigneur, gravé tout au fond, sur mon cœur, avec des lettres d’amour. Qui pourrait l’effacer ? Rien ! Je ne le crierai pas à tue-tête, mais on le devinera : dans mes yeux, dans mes mains et sur mes lèvres qui à cause de toi donnent du bonheur. Alors, les autres diront : c’est vrai, il porte son nom ! »