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Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion, *2
Alors notre bouche était pleine de rires,3
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :4
Ramène, Seigneur, nos captifs,5
Qui sème dans les larmes6
il s’en va, il s’en va en pleurant,Temps ordinaire
Jeudi
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
O Christ,
fais resplendir sur nous la clarté de ta face,
afin que nous puissions y contempler la lumière du Père;
et par ta grâce dirige nos pas dans ton chemin,
en communion avec tous les rachetés,
toi qui règnes pour les siècles des siècles.
A toi mon coeur, Dieu créateur
Commentaire
Gare à ces soi-disant ‘seconds couteaux’ !
Les Philistins, préparant une nouvelle campagne contre Israël, concentrent leurs troupes dans une base arrière située à proximité de la frontière d’Israël et les chefs les passent en revue, par compagnies et bataillons (sens qu’on peut voir à ces ‘milliers’). Il s’agit donc de forces armées organisées, cultivant avec orgueil une certaine technologie.
Si bien que les alliés – Akish, roi de Gath et David roi fugitif, simulant la folie pour obtenir de lui l’asile (1 S 21,14) et dont il était parvenu à devenir le vassal – sont traités en seconds couteaux, que l’on fait défiler en queue de cortège, comme des supplétifs toujours utiles au cas où …
C’est pourtant cette queue de colonne, avec ce David renommé pour être rusé et imprévisible, qui fait peur aux Philistins. Sait-on jamais ce qu’il a derrière la tête – ne pourrait-il pas, ayant pénétré les lignes israélites, se muer en cheval de Troie contre les coalisés en pleine action ?
Ne serait-ce pas, une fois de plus dans les histoires de la Bible, par les faibles, les sous-estimés, que Dieu donne victoire à son plan ? Les généraux philistins seraient alors, à leur insu, porteurs d’une vision prophétique ! Le récit aurait une teneur ironique dont on trouve un écho dans la 1ère lettre de Paul aux Corinthiens : « Il n’y a parmi vous, frères, pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni beaucoup de puissants, ni de ressortissants de bonnes familles. Mais ce qui est folie, ce qui est faible, ce qui dans le monde est vil et méprisable, Dieu l’a choisi pour réduire à néant ce qui est considéré afin qu’aucune créature ne puisse se vanter devant Dieu » (1 Co 1,26-29).
Le roi Akish congédie avec une diplomatie tout orientale David, ce réfugié encombrant qui, en vassal censément loyal, a offert ses services dans cette guerre.
Nonobstant ses protestations de bonne foi, David est aiguillé sur une voie de garage : l’heure de Dieu n’est pas encore venue pour lui.