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Il appela sur le pays la famine,17
Mais devant eux il envoya un homme,18
On lui met aux pieds des entraves,19
il souffrait pour la parole du Seigneur,20
Le roi ordonne qu’il soit relâché,21
Il fait de lui le chef de sa maison,22
pour que les princes lui soient soumis,23
Alors Israël entre en Égypte,24
Dieu rend son peuple nombreux25
ceux-là, il les fait se raviser,26
Mais il envoie son serviteur, Moïse,27
pour annoncer des signes prodigieux,
Commentaire
Sauvé par le gong
Saül était sur le point de réussir à s’emparer de David, mais il a été obligé de partir pour aller repousser les Philistins. Ouf ! David a été sauvé in extremis par un événement extérieur. Vive les Philistins, ces ennemis qui sans le savoir – ironie de l’histoire – contribuent au salut de David !
Et si ce n’était pas un hasard? S’il s’agissait d’une intervention divine?
Il est toujours difficile de déterminer ce qui relève du hasard ou de Dieu, mais le croyant voit la main de Dieu dans ce qui contribue à l’avancement de son règne. Pour réussir son plan de salut, Dieu peut utiliser des croyants ou des non-croyants, des partenaires ou des adversaires, comme ici l’arrivée des Philistins.
Il a promis la royauté à David, et Saül est impuissant à s’y opposer. Jonathan l’avait bien pressenti, lui qui affirmait à David que rien ne pourrait lui arriver.
Il n’empêche que David, jalousé, traqué et trahi doit passer par des moments bien difficiles. Il est protégé, certes, mais pas épargné.
C’est néanmoins une bonne préparation au rôle de roi qu’il devra ensuite assumer, que d’avoir lui-même passé par ce genre d’épreuve.
Demandons au Seigneur de nous protéger du mal et de nous aider à trouver un chemin en tout temps et en toutes circonstances, même dans les coups durs. Que chacune de nos épreuves soit une occasion de nous appuyer et nous rapprocher de lui.