14
« Offre à Dieu le sacrif
ice d’action de grâce,
accomplis tes vœux env
ers le Très-Haut.
15
Invoque-moi au jo
ur de détresse :
je te délivrerai, et tu me r
endras gloire. »
~
16
Mais à l’impie, Die
u déclare : †
« Qu’as-tu à récit
er mes lois, *
à garder mon alli
ance à la bouche,
17
toi qui n’aimes p
as les reproches
et rejettes loin de t
oi mes paroles ?
18
« Si tu vois un vole
ur, tu fraternises,
tu es chez toi parm
i les adultères ;
19
tu livres ta bo
uche au mal,
ta langue tr
ame des mensonges.
20
« Tu t’assieds, tu diff
ames ton frère,
tu flétris le f
ils de ta mère.
21
Voil
à ce que tu fais ;
garder
ai-je le silence ?
« Penses-tu que je su
is comme toi ?
Je mets cela sous tes ye
ux, et je t’accuse.
22
Comprenez donc, vo
us qui oubliez Dieu :
sinon je frappe, et p
as de recours !
23
« Qui offre le sacrif
ice d’action de grâce,
celui-l
à me rend gloire :
sur le chem
in qu’il aura pris,
je lui ferai voir le sal
ut de Dieu. »
Commentaire
Cela me concerne-t-il ?
Cette double guérison est un signe fort. La foule en est bouleversée, stupéfaite (hors d'elle-même) : voir une telle puissance se déployer dans un si pauvre apparat ! Ne serait-ce pas le Messie ?
Cette agitation va mettre en branle les chefs du peuple qui sentent leur autorité menacée. Avant même qu'ils ne lui parlent, Jésus va les débusquer. Pourquoi donc va-t-il ainsi les chercher ? Il était pourtant dit qu'il ne « cherchait pas de querelles ni de contestation » (19). L'enjeu est certainement gros : non seulement sa vraie identité, mais aussi la vie même de ceux qui l'écoutent (ou le lisent).
S'il bagarre, ce n'est pas avec ceux qui l'ignorent, mais avec ceux qui se sont approchés et sont devenus témoins de ses actes. Plus on a accès à des signes du royaume, plus on est responsable de ce qu'on en fait. Il s'agit non plus de discutailler sur ces choses, mais de voir qu'on est concerné par elles. C'est alors le temps de se déterminer face à une réalité présente.
Celui qui a vu l'œuvre de Dieu, celui qui est confronté à la personne du Christ, et qui pourtant se donne une « explication » de l'autorité de Jésus pour mieux la refuser, celui-là se perd. Jésus ne lui dit pas qu'il est condamné à tout jamais, mais qu'il risque de se perdre de plus en plus. C'est un appel; un temps de réflexion lui est encore donné.