24 janvier 2018
Mercredi 24 Janvier 2018
Temps
Temps ordinaire
Semaine
Mercredi
Complément
Psaume
Psaume 68 (67), 21-36
Le Dieu des victoires
Lectures du jour
Sujets de prière
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Oraison
Pour la vie conçue avec passion
et pour ta passion de la vie
semée en chaque être humain,
grâce te soit rendue, ô Dieu!
Pour les désirs d’enfant
qu’éprouvent les femmes et les hommes,
les espérances de longévité des mères et des pères,
et le bien-être de leurs fils et de leurs filles,
grâce te soit rendue!
Pour les espoirs des amis les uns pour les autres,
les cris des sociétés et des nations tout entières
en faveur de la justice et de la liberté de leurs peuples,
grâce et soit rendue!
Renouvellle en nous la passion de la vie, ô Dieu,
en moi, renouvelle-la!
A l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance du Pays de Vaud:
Seigneur, Dieu tout-puissant,
tu as créé pour ta gloire tous les peuples de la terre;
tu veux qu’ils te servent dans la liberté et dans la paix:
Donne au peuple de notre pays
du zèle pour la justice et la force de la tolérance;
que nous fassions usage de notre liberté
en obéissant à ta volonté.
Par Jésus Christ notre Seigneur,
qui vit et règne avec toi et le Saint-Esprit,
un seul Dieu, dans les siècles des siècles.
Pour le septième jour de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens:
Dieu de toute grâce,
tu nous as envoyé ton fils
en le faisant naître dans une famille ordinaire
dont les ancêtres étaient à la fois fidèles et pécheurs.
Nous te demandons de bénir toutes les familles
dans leurs foyers et leurs communautés.
Nous prions en particulier
pour l’unité de la famille chrétienne
afin que le monde croie.
Au nom de Jésus, nous t’en prions.
Cantique 13-03 (du recueil Alléluia)
Quand les montagnes s'éloigneraient
Commentaire
Le paroxysme de l’espérance !
Toi la stérile, toi qui es rejetée par les tiens, toi dont le ventre reste vide, qui es dans l’incapacité de donner la vie. Toi qui te crois maudite par Dieu, reléguée à la plus petite place dans le clan, toi qui n’assureras pas la descendance de ton époux, raillé aux portes de la ville par ses coreligionnaires …
Elargis l’espace de ta tente, ne ménage rien, tu vas déborder !
Quelle espérance au milieu du chaos et du désespoir. La stérilité fait place à l'abondance. Ne crains pas, tu obtiendras gain de cause !
Cette femme courbée par les ans, outragée, réduite à une moins que rien oubliera sa honte et elle pourra se redresser, car Dieu l’a touchée par sa grâce et son amour. Cette tendresse, liée à une amitié sans nom, enlace cette femme qui maintenant exulte de reconnaissance et de joie.
A l’image d’Anne, mère de Samuel qui clamait : « J’ai le cœur joyeux grâce au Seigneur et le front haut grâce au Seigneur, la bouche grande ouverte contre mes ennemis » (1 Sam 2,1).
Ou encore d’Elisabeth, mère de Jean le Baptiste pour qui « rien n’est impossible à Dieu » (Luc 1,37) et Marie, mère de Jésus qui exalte le Seigneur « parce qu’il a porté son regard sur son humble servante » (Luc 1,48). Toutes ces femmes sont réhabilitées dans leur être profond de femme et de mère.