2
Que le Seigneur te réponde au jo
ur de détresse,
que le nom du Dieu de Jac
ob te défende.
3
Du sanctuaire, qu’il t’env
oie le secours,
qu’il te soutienne des haute
urs de Sion.
4
Qu’il se rappelle to
utes tes offrandes ;
ton holocauste, qu’il le tro
uve savoureux.
5
Qu’il te donne à la mes
ure de ton cœur,
qu’il accomplisse to
us tes projets.
6
Nous acclamerons ta victoire
en arborant le n
om de notre Dieu. *
Le Seigneur accomplira
to
utes tes demandes.
7
Maintenant, je le sais :
le Seigneur donne la vict
oire à son messie ; *
du sanctuaire des cieux, il lui répond
par les exploits de sa m
ain victorieuse.
8
Aux uns, les chars ; aux a
utres, les chevaux ;
à nous, le nom de notre Die
u : le Seigneur.
9
Eux, ils pl
ient et s’effondrent ;
nous, debo
ut, nous résistons.
10
Seigneur, donne au r
oi la victoire !
Réponds-nous au jo
ur de notre appel.
Commentaire
À chaque Nouvel-An, inaugurons l’ère chrétienne en nous
Nous sommes encore dans le temps de Noël : les fêtes chrétiennes, si denses, ont besoin d’une octave pour respirer, huit jours, une sur-semaine ! Prenons, nous aussi, le temps d’une respiration jusqu’à l’Epiphanie samedi pour bien intérioriser le fait qu’une nouvelle année a commencé, avec ses promesses, ses survenues … et ses visites spirituelles toujours étonnantes.
Les bergers sont les premiers à recevoir l’annonce de la naissance du Sauveur. Pourtant, ce sont des hommes simples, méprisés même par le reste du peuple, parce que leur métier les empêche d’accomplir tous les rites et commandements.
Cela nous enseigne aussi beaucoup sur Dieu. Si les bergers sont les premiers à se rendre à Bethléem, c’est parce qu’ils ont immédiatement compris que Dieu leur ressemble! Un Dieu humble reconnu par des hommes humbles, un Dieu pauvre reconnu par des hommes pauvres, un Dieu marginal reconnu par des marginaux, un Dieu nu, couché sur la paille d’une mangeoire, reconnu par des hommes qui n’ont aucun mérite… et dont le seul atout est de savoir compter sur lui.
Qu’en ces jours de nouvelle année nous puissions abandonner toutes nos richesses fausses, toutes nos pseudo-sécurités, toutes nos assurances trompeuses… pour simplement nous mettre à genoux avec les bergers devant le Dieu qui s’abaisse comme un Père pour parler à ses enfants. Ces élans d’affection pour Dieu et pour son Fils – l’adoration – inaugurent en nous l’ère nouvelle d’une vie réconciliée avec l’avenir. Puisqu’il est dans les mains de Dieu, avec les forces nécessaires à le vivre.