11 novembre 2017
Samedi 11 Novembre 2017
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Semaine
Samedi
Complément
Ps 119, 169-176
169 Que mon cri parvienne devant toi,
éclaire-moi selon ta parole, Seigneur.
170 Que ma prière arrive jusqu’à toi ;
délivre-moi selon ta promesse.
171 Que chante sur mes lèvres ta louange,
car tu m’apprends tes commandements.
172 Que ma langue redise tes promesses,
car tout est justice en tes volontés.
173 Que ta main vienne à mon aide,
car j’ai choisi tes préceptes.
174 J’ai le désir de ton salut, Seigneur :
ta loi fait mon plaisir.
175 Que je vive et que mon âme te loue !
Tes décisions me soient en aide !
176 Je m’égare, brebis perdue : *
viens chercher ton serviteur.
Je n’oublie pas tes volontés.
Lectures du jour
Sujets de prière
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Oraison
Dieu notre Père, tu ne cesses de chercher qui s’est éloigné de toi. Et, par le pardon, tu viens passer à notre doigt l’anneau du fils prodigue, l’anneau de fête. Sois béni pour les siècles.
Cantique 23-13 (du recueil Alléluia)
O Jésus, mon roi...
Commentaire
Il ne connaît que l'amour.
Dieu est au-delà de la notion de faute et de pardon. Il ne connaît que l'amour et la compassion. Tel est le message de cette parabole, la plus belle des évangiles.
Le fils qui découvre qu'il a raté sa vie, s'apprête à aller confesser sa faute à son père, qu'il imagine fâché contre lui et dont il espère obtenir un pardon – peut-être assorti de conditions qu’il est prêt à respecter.
Or, quand il essaie de confesser son indignité, non seulement le père ne l'écoute pas, mais encore c'est lui qui se précipite à sa rencontre et l’accueille comme son fils bien-aimé.
Ce Père, figure de Dieu, n'agit nullement en offensé qui attend des excuses pour ensuite daigner accorder son pardon. Son premier sentiment est celui de la pitié, mais une pitié qui se manifeste par un accueil inconditionnel. Ainsi, quand nous disons « Seigneur, aie pitié ! », c'est moins en coupable qui implore la clémence d'un juge, qu'en être victime de ses erreurs qui confesse sa misère.
A l'évidence, cela pose un gros point d'interrogation sur la plupart des « confessions des péchés » et de nos liturgies, qui font de nous des coupables implorant la levée d'une sentence, sans parler des paroles de certains de nos cantiques !
C'est en tant que victime de ma condition humaine que Dieu m’accueille et me dit : « Je n'ai jamais cessé de t'aimer et de te faire confiance », et me rend du même coup ma valeur.