2
Quand je cr
ie, réponds-moi,
Die
u, ma justice !
Toi qui me lib
ères dans la détresse,
pitié pour moi, éco
ute ma prière !
3
Fils des hommes,
jusqu’où irez-vous dans l’ins
ulte à ma gloire, *
l’amour du néant et la co
urse au mensonge ?
4
Sachez que le Seigneur a mis à p
art son fidèle,
le Seigneur entend quand je cr
ie vers lui.
5
Mais vous, trembl
ez, ne péchez pas ;
réfléchissez dans le secret, f
aites silence.
6
Offrez les offr
andes justes
et faites confi
ance au Seigneur.
7
Beaucoup demandent :
« Qui nous fera v
oir le bonheur ? » *
Sur nous, Seigneur, que s’illum
ine ton visage !
8
Tu mets dans mon cœ
ur plus de joie
que toutes leurs vend
anges et leurs moissons.
9
Dans la paix moi aussi, je me co
uche et je dors, *
car tu me donnes d’habiter, Seigneur,
se
ul, dans la confiance.
Commentaire
Ne rien faire…
Nous lisions hier une parole sur le jeûne tel que Dieu le conçoit : non une privation contristante, mais un don joyeux qui libère donateurs et bénéficiaires.
Un deuxième moyen est offert au peuple de Dieu pour vivre dans la plénitude à laquelle il aspire. C’est le sabbat – mot hébreu qui contient l’idée de cessation, pause, moratoire. Il est présenté comme un cadeau de Dieu aux humains : il l’a testé le septième jour de la création, lorsqu’il s’est reposé de son travail. Combattant tout légalisme dans la pratique du sabbat, Jésus enseigne que « le sabbat a été fait pour l’être humain » et non le contraire.
Il est vrai que notre « sabbat » chrétien, le dimanche de résurrection, intervient comme une limitation dans nos activités professionnelles légales et, en tant que tel, il est contraignant.
Mais heureusement qu’il y a cette limite ! Quelle libération !
Elle devrait nous conduire au décentrement du travail, dans lequel nous pensons trouver l’essence même de notre vie. Cette place devenue libre dans nos agendas devrait devenir celle qui permet d’accueillir Dieu.
Jour saint (v. 13), c'est-à-dire mis à part, il nous redonne la possibilité de placer Dieu au centre, et non plus en périphérie de notre vie comme un surplus.
Reconnaissons pourtant que le besoin de liberté, l’activisme associatif, les impératifs commerciaux, la dérégulation du temps de travail, le besoin de loisirs… ou le trop de travail n’encouragent pas une telle démarche de lâcher prise pour laisser Dieu prendre emprise ! Cette utopie prophétique est pourtant mise à notre portée.